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Il est important que l’étudiant en astrologie comprenne, dès le début de ses études, que le zodiaque est un tout complet, que les signes, ainsi que leurs significations, ne sont que des aspects différents d’un seul zodiaque.  Autrement dit, tout ce qui peut être attribué à un signe vient du fait que ce signe est une phase particulière, un aspect du cycle complet d’existence symbolisé par le zodiaque tout entier. De plus, derrière la grande diversité de signification qu’on attribue à chaque signe, il y a chaque fois une qualité foncière d’être d’où proviennent les nombreux traits secondaires de comportement, de sentiment et de pensée.

Il y a deux façons d’aborder les fondements du Zodiaque: l’une basée sur le temps, l’autre sur l’espace.
Le temps: cette interprétation est basée sur la suite, le rythme des saisons; elle est liée au mouvement annuel de la Terre autour du Soleil. C’est la plus connue des astrologies et la plus ancienne historiquement parlant.

L'espace: avec les Chaldéens et les Grecs, apparaît une conception tout à fait différente du zodiaque. Au lieu d’un cycle, d’un processus dans le temps, il devient une structure statique dans l’espace ayant une réalité et une signification indépendante des mouvements du Soleil, de la Lune et des planètes. Chaque signe est un segment d’espace et, vus de la Terre, le Soleil, la Lune et les planètes se meuvent à travers cet espace défini par les Signes.

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Le zodiaque par rapport au temps. L’interprétation basée sur le temps est liée au mouvement de la Terre autour du Soleil et au rythme des saisons. Les changements de saisons dépendent des variations dans la déclinaison du Soleil. Ces variations affectent le climat de la Terre, donc toutes les manifestations de la vie végétale, animale et humaine.

Par suite de l’évolution de l’homme et des données nouvelles de la psychologie, la signification de ces transformations annuelles naturelles a été étendues aux niveaux sociaux et psychologiques du développement humain. L’expérience la plus directe que nous pouvons faire de ce cycle annuel est l’alternance régulière des jours et des nuits, de la lumière et de l’ombre: dualisme qui oppose l’activité au repos, l’être au non-être, la vie à la mort – alternance de phases de manifestation et de non-manifestation. Mais une telle approche n’est pas suffisante pour interpréter le cycle total d’une année, car l’homme ne vit pas consciemment la  totalité du cycle jour-nuit.
 
Par contre il est aisé, dans les régions tempérées, de suivre le processus annuel à travers les saisons et l’évolution de la végétation qu’elles impliquent:
le printemps avec le jaillissement des nouvelles pousses et les fleurs
l’été avec ses fruits et les moissons
l’automne et les récoltes, la préparation de la terre pour les semailles et le flamboiement de la végétation dont la sève se retire peu à peu
l’hiver et le grand sommeil de la terre: tout dort apparemment dans la nature; mais les graines, issues du cycle précédent, ont été semées et elles commencent au sein de la terre, l’alchimie secrète qui, de fruits de l’année passée, les fera semences de l’année qui vient, du nouveau cycle.  

Pour l’homme qui vit, ou qui vivait, en contact étroit avec la terre, c’est l’expérience première de l’évolution, du changement. Mais ces changements extérieurs ont une corrélation profonde avec les changements biologiques: ils en sont une image, un reflet et furent essentiels pour des civilisations où l’intégration de l’homme se faisant au niveau corporel et émotionnel. Actuellement, avec le développement de la psychologie moderne, nous savons que l’intégration de l’homme passe par la structure de l’ego individuel; il faut donc traduire ces données biologiques en termes psychologiques et mentaux, sans renier pour autant les implications biologiques. L’homme ne peut être considéré seulement comme un ego plus ou moins individualisé; c’est un tout, physiologique et psychologique, corps et psyché, avec la totalité de son expérience individuelle et collective.

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Dans cette suite des saisons, nous pouvons également constater, comme dans la suite des jours et des nuits, la présence de deux forces qui s’interpénètrent et qui alternent en intensité: ce sont LA FORCE DE JOUR et LA FORCE DE NUIT ou YANG-YIN dont l’expression visible est l’augmentation progressive de la durée du jour et la diminution de celle des nuits pendant la première moitié de l’année (du 22 décembre au 21 juin) et l’inverse dans la seconde moitié (du 21 juin au 22 décembre).  
Ces deux forces alternent donc, leur intensité respective variant en termes de plus ou moins. Il n’y a pas non-existence de l’une quand l’autre triomphe; il s’agit simplement d’une potentialité latente inapparente. Cela constitue un dualisme, mais ce n’est pas l’affrontement de deux forces opposées, complémentaires, inter-réagissantes l’une sur l’autre, s’interpénètrent et se transforment mutuellement.
Il n’y a jamais lumière absolue ou ténèbres totales; tout est dans tout: seule varie la proportion de chacun.  Il en est de même dans toute expérience humaine: ces deux facteurs y sont toujours présents en intensité variable.
L’alternance des forces de jour et de nuit est scandée par quatre points tournants qui marquent un changement de saison.

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L’HIVER qui commence avec le solstice d’hiver, le 22 décembre. C’est le début du signe du Capicorne. Le Soleil est à son point Sud le plus bas dans la sphère céleste, à partir de là, il va commencer son ascension vers le Nord. La force jour est à son minimum, la force nuit à son maximum, avec le Capricorne c’est le tout social qui domine. Mais il est en même temps naissance de la lumière, d’incarnation de l’esprit. Inapparente au début, la lumière va augmenter progressivement et la nuit diminuer: à travers le Verseau, le tout social est remis en question avant le bilan général des Poissons et le début du nouveau cycle avec le printemps.
 
LE PRINTEMPS commence avec l’équinoxe de printemps, le 21 mars: le Soleil, à cette date, franchit le point vernal, il est arrivé à mi-chemin de sa course vers le Nord. C’est le début de Bélier. La force de jour, née à Noël, a crû en intensité tandis que la force de nuit décroissait; la force de jour devient maintenant visible et le Bélier, symbole de germination représente les premiers tatonnements de la vie jaillissante, mais encore prise dans la force déclinante du cycle antérieur. Au 21 mars le jour et la nuit sont égaux: ces deux forces sont en équilibre, mais un équilibre instable qui va basculer en faveur de la lumière montante: les jours vont s’allonger progressivement pendant que les nuits se raccourciront. Avec le Bélier, c’est l’individu qui naît au jour de la conscience, tatonnant, hésitant entre les deux polarités mais porté par toute la puissance d’une jeune énergie montante.
Dans le Taureau, il va circonscrire cette impulsion, simplanter plus solidement, plus concrètement, s’ancrer dans le sol. Pendant ce temps, la force de jour n’a cessé de croître et la force de nuit de décroître: l’individu s’affirme au fil des signes de printemps. Et dans les GÉMEAUX, commencent ses premiers pas alentour, la première expérimentation du jeune moi dans l’environnement immédiat: c’est l’adolescence qui essaie d’étendre son champ d’action et de conscience.
 
L’ÉTÉ commence au solstice d’été, le 21 juin, le jour le plus long et la nuit la plus courte de l’année. Le Soleil est à son point le plus haut, dans l’émisphère Nord céleste; c’est le début du signe du CANCER. La force de jour est à son maximum et la force de nuit à son minimum, c’est l’apogée, l’intégration de l’individu; c’est l’adulte formé, planté dans ses racines, qui s’établit, qui se marie, qui fonde un foyer.
Sur les bases établies dans le Cancer, il va au LION sortir de lui-même, s’exprimer: créativité hautement individualisée, affirmation euphorique du moi, projection purement personnelle de l’individu construit tout au long des signes, depuis le Bélier, par la force du jour. Avec la VIERGE et la perception progressive d’une force de nuit qui va croissante, viendra les récoltes du demi-cycle précédent et les semailles du suivant: l’individu fait le bilan de son évolution personnelle en tant qu’individu séparé et sent le besoin d’aller au-delà; c’est une phase de transition. En même temps que nous assistons à l’apogée de la force de jour, la force de nuit renaît. Les feux de la Saint-Jean signent, à la fois, la gloire épanouie du jour et la naissance de la nuit.
Cette dernière va commencer une ascension discrète et les feux du jour diminuer progressivement: les jours raccourcissent peu à peu et les nuits s’allongent d’autant. Encore inconsciente dans le Cancer, puis perçue subconsciemment par le Lion, la force de nuit devient une préoccupation sous-jacent à la conscience, et quelque peu inquiétante chez la Vierge: cette dernière ressent vaguement que la force de jour individualisante va devoir céder le pas à la force de nuit collectivisante, que l’individu Cancer, le fier ego Lion devra plier le genou et accepter la transformation en être social, passer pas la métamorphose de la chrysalide, lui qui se croyait chenille incomparable.

L’AUTOMNE commence avec l’équinoxe d’automne, le 21 septembre, début du signe de la BALANCE. Le Soleil, qui a commencé, le 21 juin, son parcours du Nord vers le Sud céleste, passe le 21 septembre au point opposé au point vernal (0° Bélier); c’est le 0° Balance où le Soleil franchit l’équateur céleste du Nord vers le Sud. Comme au Bélier, les forces de jour et de nuit sont à égalité, équilibre instable à nouveau mais qui, cette fois, va basculer en faveur de la force de nuit qui diminuera d’autant. La force socialisante prend le pas sur la force individualisante.
A la Balance, l’individu fait sa première expérience sociale, en ressent la nécessité et va rencontrer l’autre en tant qu’égal et non plus comme projection du moi. Les fruits de l’été sont transformés pour prendre une nouvelle signification: le blé devient farine, les raisins, vin et les pommes cidre; de même, les fruits de l’individu doivent prendre une signification nouvelle, dans une incorporation à un tout social: le raisin de l’individu doit se fondre dans le vin de la communauté.
A la Balance, l’individu est en équilibre instable entre les deux forces encore à égalité. S’il participe à la vie du groupe ou de la société, c’est encore en tant qu’individu qui essaie de concilier les deux opposés, qui ressent la nécessité de se lier aux autres de façon significative mais ne le fait encore que du bout des doigts. Cela devienda fusion émotionnelle à l’autre dans le SCORPION qui va chercher à incorporer ce besoin socialisant, à oublier le moi en participant intensément à l’autre, quel qu’il soit: individu, groupe, idée, collectif ou le Bien-Aimé des mystiques. Et cette participation, cette fusion sera d’autant plus intense, d’autant plus poignante qu’il se sent jeune élément d’un tout plus grand que lui et veut oublier l’individu en lui.
Avec le SAGITTAIRE, comme avec son pendant les Gémeaux au niveau individuel, c’est le groupe social, formé à travers Balance et Scorpion, qui va chercher sa signification, étendre sa zone d’influence, au moyen de voyages, physiques ou mentaux, d’idées philosophiques, religieuses, de lois, d’abstractions, etc...
La force de nuit, dominante, ne connaît plus l’individu; il est devenu élément collectif et la collectivité va se constituer en tout organique avec des lois de relation, de fonctionnement établies par le Sagittaire; tout comme dans les Gémeaux le tout organique-individu établit ses connexions propres (lois physiologiques de relation et de fonctionnement, système nerveux...).  Individu et Collectif Personnalité et Société  ou  Ego conscient et Inconscient collectif sont les manifestations de ces forces de jour et de nuit.
D’une façon sommaire, on peut dire qu’au règne du jour est reliée la conscience individualisée, et que le règne de la nuit inaugure celui de l’inconscient collectif. Ces deux facteurs sont toujours présents dans toute expérience humaine; seule leur proportion varie. Lorsque l’un d’eux est à son maximum d’intensité, il s’exprime au niveau conscient; mais, l’autre facteur est là tout de même, au niveau inconscient, non apparent, mais tout aussi agissant: «ombre» contraignante, compulsive qui, lorsqu’elle est refusée ou refoulée, se manifestera, dans un signe donné, sous forme de traits «négatifs».
Néanmoins, cette interprétation du zodiaque basée sur le temps n’explique pas la genèse de la division des Signes selon les quatre éléments: Feu, Terre, Air et Eau. Même la division en signes Cardinaux, Fixes et Mutables ne vient pas de la division temporelle du Zodiaque. Quand on considère le zodiaque comme un processus du développement cyclique, les Signes ont un sens défini parce qu’ils sont le premier, le deuxième, le troisième, etc... Signe à partir du point pris comme commencement du cycle.
De ce point de vue, un signe n’a aucune réalité en soi; il ne représente qu’une phase dans une série de changements fondamentaux de l’expérience naturelle des hommes, qui se répète année après année. Le Soleil est la cause essentielle de cette série de changements et, de ce fait, le zodiaque est vu comme un phénomène purement solaire.

Alexandre Ruperti
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