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Avancée sur les causes de la fibromialgie 

En octobre 2010, un neurologiste Portugais Fernando Morgado de l'hôpital de Santa Maria communique qu'il pense avoir localisé les causes de la fibromialgie. Cette maladie qui provoque des douleurs en divers endroits et une fatigue généralisée se caractérise par des douleurs musculaires, de la fatigue, de l'anxiété et des cycles de sommeil altérés. Aucun examen clinique ne permet de la détecter excepté l'électroencéphalogramme durant le sommeil.
Le professeur Morgado, intrigué par des patients se plaignant des muscles sans présenter de symptômes particuliers, s'est aperçu que les douleurs musculaires étaient précisément situées au niveau des fuseaux musculaires. Ces fuseaux sont très petits (entre 3 et 7 mm) et donc difficiles à étudier d'autant qu'ils sont perdus dans les millions de fibres musculaires. Enfin leur localisation varie d'une personne à une autre si bien qu'une étude in vivo est impossible.
Ces structures sont hypersensibles et peuvent répondre à des stimulations les plus petites car les récepteurs déterminés ne fonctionnent pas. Cette maladie est un problème fonctionnel et pas un défaut anatomique. 

Au niveau biologique, la planète Mars symbolise les muscles, il est donc intéressant de se pencher sur la façon dont chacun utilise cette fonction psychologique qu'est le désir.

A propos de Mars et des deux visages de l’agressivité

Mars est un feu qui brûle. Bien utilisé au bon endroit, il est merveilleusement efficace et prodigue lumière, chaleur et énergie; mais mal utilisé ou situé au mauvais endroit, il devient une calamité. C’est  toute la différence entre le feu qui enflamme votre plancher au beau milieu du salon, et celui qui brûle tranquillement dans la cheminée. Le feu n’est ni bon ni mauvais, tout comme Mars, mais il peut devenir néfaste s’il est mal utilisé.
L’agressivité est une énergie naturelle. Sur le plan astrologique. Mars est la planète de l’agressivité, et chacun d’entre nous a Mars dans son thème natal. Nous avons tous à notre naissance Mars en nous quelque part, c’est-à-dire que nous avons tous des pulsions agressives innées.
La psychologue américaine Clara Thompson a très bien résumé l’agressivité :
L’agressivité n’est pas nécessairement toujours destructrice. Elle provient d’une tendance innée à grandir et à maîtriser la vie qui semble une caractéristique de la matière vivante. C’est lorsque cette force est entravée dans on développement que des éléments de colère, de rage ou de haine s’y associent.
Autant il est normal de chercher à réprimer les expressions négatives de l’énergie, autant il semble ridicule et même inconsidéré de chercher à éliminer complètement ce qui en nous s’efforce de maîtriser la vie. Il est vrai que tous les jours nous voyons partout les formes les plus monstrueuses d’agression : les gens sont assassinés, brutalisés et subissent toutes sortes de tortures physiques et psychologiques. Mars peut effectivement échapper à tout contrôle. Ou bien notre agressivité peut se retourner contre nous-mêmes en attaquant notre moi et notre corps, et se trouver à l’origine de maladies cardiaques, de problèmes de peau, de maux d’estomac, de problèmes nerveux ou de dysfonctions sexuels. Mais réprouver ces formes négatives de l’agressivité ne doit pas nous faire oublier son autre visage, son expression saine et naturelle qui garde toute sa valeur et que nous ne pouvons désavouer si nous voulons survivre.
Que nous apporte Mars? Il nous dote de la volonté de toujours nous développer davantage vers ce que nous sommes ou pouvons devenir. Lorsque ce désir de grandir et d’avancer se sent bloqué dans sa progression (que ce soit par d’autres parties de nous-mêmes ou par autrui), il se transforme en colère. Nous voulons poursuivre notre marche en avant et nous nous sentons frustrés lorsqu’on nous en empêche. La colère surgit lorsque le mouvement est entravé.
Le côté positif de l’agressivité se retrouve également dans notre désir de comprendre et de maîtriser le monde extérieur, dans cette énergie tout au fond de nous qui nous donne envie d’apprendre de nouvelles techniques. C’est elle qui va nous décider à suivre un cours, à partir en voyage, à lire un livre, ou à dire «ou» ou «non». Si vous n’aviez pas Mars dans votre thème, vous seriez incapable de vous lever le matin, d’apprendre une langue étrangère, de maîtriser une recette compliquée, etc. Cela transparaît même dans le langage: nous nous attaquons à un travail, nous maîtrisons une difficulté, nous affrontons un problème et l’on nous décerne une maîtrise. Même avec une inspiration artistique très imaginative, si Mars est absent de votre thème, vous n’arrivez pas à vous procurer les toiles ou à dénicher les pinceaux. Mars vous fait bouger, ou comme l’a dit un jour Dane Rudhyar, le père de l’astrologie humaniste: «Mars est la force qui pousse la graine à germer». L’emplacement de mars dans votre thème montre le lieu où cette saine agressivité peut s’exercer.
Le principe de Mars est terriblement paradoxal. Mars nous pousse à agir de manière à affirmer notre identité et notre détermination, mais il peut également nous inspirer des comportements particulièrement déplaisants. Ces expressions contradictoires de l’énergie agressive se retrouvent très clairement dans la mythologie lorsqu’on analyse les manières très différentes dont les Grecs et les Romains dépeignaient le dieu de la Guerre.

L’Arès grec

 Dans la mythologie grecque, le dieu de la Guerre se nomme Arès. Les Grecs avaient peu d’estime pour le puissant Arès. En fait, ils le détestaient et le considéraient avec un mélange de pitié, de terreur et de mépris. Son rôle était très limité: il n’était que le dieu de la Guerre, et rien de plus. On l’assimilait au courage aveugle, à la fureur et au carnage sanguinaires, et on le considérait comme une brute barbare.
Mais, malgré toute sa violence et sa férocité, il perdait la plupart des combats qu’il livrait et quittait le champ de bataille en clopinant, vaincu et humilié. Il ne cessait de se marcher sur les pieds et d’entraver sa propre marche. Si les Grecs avaient parlé yiddish, ils auraient traité ce pauvre Arès de klutz: c’est un être un peu idiot et très maladroit qui fait toujours tout tomber, ou renverse sa soupe sur sa chemise…
 
Zeus, le dieu grec le plus respecté, détestait Arès. Dans l’Iliade, Homère lui fait réprimander le dieu de la Guerre:
Tu m’es le plus odieux de tous les dieux qui habitent l’Olympe; car toujours tu n’aimes que la discorde, la guerre et les combats, de ta mère tu as l’ardeur insupportable, intraitable, celle d’Héra, que j’ai peine à dompter par mes paroles.
 
Mars est la fonction qui permet à l’ego de s’exprimer. Mars l’égocentrique se précipite et suit ses impulsions, ignorant le point de vue de la conscience. Arès agit sans réfléchir ni rien prévoir.
Dans la mythologie grecque, Arès a deux écuyers qui l’assistent dans les combats et le suivent partout. Le premier est Déimos (la Terreur) et le second Phœbos (la crainte). Ce sont les noms que l’on a donnés aux lunes de Mars. Arès est également accompagné par Eris (la Discorde) et Enyo (la Destructrice des cités), ainsi que par un groupe appelé les Kères, qui prennent plaisir à boire le sang noir des mourants… Voici la bande de joyeux plaisantins qu’associent les Grecs au principe de Mars!
Le parallèle entre Arès et sa sœur Athéna me semble très intéressant. Ils sont pris dans une sorte de rivalité fraternelle archétype. Athéna, proche du principe Balance, représente l’intelligence sereine. La légende dit qu’elle est sortie déjà adulte du crâne de Zeus, dont elle est la préférée. Héra, la femme de Zeus, est si furieuse qu’il ait pu concevoir un enfant tout seul qu’elle s’arrange pour donner naissance à Arès sans son intervention. 
Arès est donc né d’une vengeance, d’une revanche. Il est le produit de la rage accumulée que nous accumulons de temps à autre. On peut remarquer cette dynamique dans les thèmes de ceux qui ont un aspect difficile entre Mars et la Lune dans leur thème de naissance. Le corps réagit d’instinct à toute menace, et il se mobilise en répondant par une colère défensive, qui surgit spontanément et jaillit avant même qu’on puisse la retenir. 
Une autre histoire raconte qu’Arès est capturé par deux mortels qui l’enferment dans  un pot de bronze pendant treize mois. De manière similaire, nous emprisonnons nous aussi parfois notre énergie martienne. Il est facile d’imaginer dans quel état se trouve Arès lorsqu’on finit par le libérer.
La racine grecque du nom Arès vient d’un mot qui signifie «s’emporter» ou «détruire». C’est ce que fait Arès: il s’emporte et se montre très destructeur.
Roberto Assagioli, le fondateur de la psychosynthèse, a donné une définition de l’agressivité très proche de ce côté de la nature d’Arès :
L’agressivité est une impulsion aveugle d’affirmation de soi, d’expression de tous les éléments de  son être, sans aucune discrimination de choix, sans aucun souci des conséquences, sans aucune considération pour autrui.

Le Mars romain

 Les romains pensaient qu’il y avait chez Mars quelque chose de plus positif qu’une simple expression de rage aveugle, explosive et sans discernement. Dans  leur mythologie, le rôle de Mars comportait d’autres fonctions que celle, secondaire, de dieu de la Guerre. On le vénérait également comme le dieu de l’Agriculture, et il était souvent représenté avec ses vaches dans les champs. L’air satisfait. Il était en outre le dieu du printemps et de la végétation. Pour les Romains, Mars était associé à la fertilité, à la croissance et à la culture, et au devenir.
L’origine du nom Mars est controversée, mais elle pourrait venir de la racine mas, qui signifie «la force génératrice», ou de la racine mar, qui signifie «briller».
Si la Terreur et la Crainte étaient les deux écuyers de l’Arès grec, le Mars romain avait une escorte très différente: Honos (l’Honneur) et Virtus (la Vertu). Le Mars romain était accompagné par l’honneur et la vertu. Il est honorable de ne pas renoncer, d’avoir confiance en sa propre valeur, de croître vers ce qu l’on est censé devenir. Il est vertueux d’accomplir sa destinée. Les Romains croyaient que leur destin et leur mission étaient de dominer le monde et d’imposer leur loi. S’affirmer était pour eux méritoire et respectable: cela voulait dire se conformer à leur destin. Sur un plan négatif, le Mars romain pouvait évidemment trouver légitime de trancher la tête d’un ennemi s’il se tenait au travers de sa route. Mais sur un plan plus positif, pour les Romains le principe Mars voulait dire défendre ce que l’on est et avoir le courage de déployer et glorifier sa véritable nature.

Texte tiré du livre: Les dynamiques de l’inconscient, 
de Liz Greene et Howard Sasportas, éditions Du Rocher.

                                                                                                         

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