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Bienvenue sur ce site d'astrologie humaniste qui vous invite à découvrir le monde des

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Précision: quand on parle des planètes, on parle des fonctions psychologiques de l'individu. Elles n'ont aucun pouvoir, c'est l'emploi que nous en faisons qui fait qu'elles sont positives ou négatives. Il y a les personnelles, Soleil, Lune, Mercure, Vénus et Mars; les planètes du socio-culturel, Jupiter et Saturne; les transpersonnelles, Uranus, Neptune, Pluton qui n'ont rien à voir avec notre façon habituelle de penser. Les transpersonnelles cherchent à transformer les personnelles, mais Jupiter et Saturne déforment leurs messages. Saturne est le seuil entre le conscient et l'inconscient, il a pour tâche de définir ce que Jupiter assimile et de structurer ce qu'Uranus et Neptune lui communiquent. Pluton brise les structures égocentriques qui empêchent ce que Uranus et Neptune cherchent à introduire dans la conscience.

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Fin d'un cycle de 250 ans. L'enjeu pour l'humanité est de mettre en place des vertus nouvelles inspirées par l'inconscient

En ce moment le destin de l'humanité passe par une période d'austérité qui oblige à gérer les questions essentielles
liées aux besoins vitaux: la terre, le sous-sol, l'eau, la qualité de l'air. Les structures rigides sont remises
en question que ce soit sur le plan social, financier ou politique. Cette période correspond à la destruction
de formes de vie qui empêchent les sociétés d'évoluer. Toutefois, cela peut passer par l'obligation de
mettre en oeuvre une rigueur nouvelle et une discipline nécessaire. Cela peut faire naître également une
autre conception de la matière. Sur le plan personnel, il y a tendance à définir des objectifs rigides, avec
une mentalité puriste. Le destin impose une transformation intérieure qui doit faire naître des remises en
cause sur les principes, la rigidité, les certitudes auxquelles on croyait. Durant l'ère des Poissons on a connu la foi en la croyance, avec l'ère du Verseau ce sera la foi en la connaissance.

La triple conjonction de Jupiter, Saturne et Pluton a débuté à partir du 1er juillet 2020. Elle ne s'est pas produite depuis 6594 ans. C'était l'époque du Néolithique, qui succèda au Mésolithique, qui fut une période marquée par de profondes mutations techniques et sociales, liées à l’adoption par les groupes humains d’un modèle de subsistance fondé sur l’agriculture et l’élevage, et impliquant le plus souvent une sédentarisation.

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Planète dite de «transformation», Pluton est découverte en 1930. Il y a deux sortes d’intelligence, l’intelligence directive, dite de raison et l’intelligence imaginative, l’intuition qui est un éclair que Dieu nous prête, sans laquelle il est difficile d’interpréter ce que l’on ressent.
A ce niveau, ce n’est plus le moi qui décide, mais l’âme. On peut comprendre qu’en n’étant pas relié à son âme on s’expose à de graves dangers.

L’entrée de Pluton en Verseau en janvier 2024 va enflammer les forces impétueuses de Lucifer. Ce n'est pas à travers les livres que nous allons savoir ce que c'est qu'une grave crise historique de l'histoire humaine, nous allons en être témoins de notre vivant.
Sommes-nous devenus intègre, avons-nous changé nos habitudes en matière de pollution, qu’a-t-on changé dans l’emploi du pouvoir de l’argent. Comment les banques suisses gèrent-elles l’argent des mafieux? L’église continue-t-elle d’exploiter l’incrédulité de naïfs croyants, a-t-elle fait le ménage? On pourrait encore bien entendre parler de ces sujets.  Car c’est de cela qu’il va être question dorénavant avec l’énergie Verseau. Il va falloir apprendre à faire un usage moins égoïste de l’emploi du pouvoir dans tous les domaines de la vie. Le mot clé du Verseau est SERVICE. 

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Le service n’est pas d’exploiter celui qui sait servir, les petits servants des caisses-maladie, d'impôts, de messe, de prostitution, etc.
Le vrai service c’est le don de soi, on est au service du monde, pas d’une façon raisonnable, pas au niveau de l’activité intellectuelle mais de l’activité mentale, c’est une réalité intérieure. On ne rend pas service au monde en voulant expliquer comment vivre. On rend service au monde en abandonnant son goût de pouvoir et au niveau personnel c'est là où est Pluton dans son thème.
On rend service à l'autre en abandonnant ces jeux hypocrites que l’on mène avec soi-même, que l’on aurait en dégoût s’il n’était avisé, dans le monde des hommes, de jouer ce que les autres attendent de nous. Cette fameuse image de soi, la persona, que l’on admire et que l’on joue devant tout le monde. C’est cela qu’il faut abandonner pour l’amour de l’Autre en soi, le Christ.

Pluton aimerait que l’on abdique avec notre pouvoir égocentrique.
Il représente tout ce qui, dans une vie humaine, tend à réduire toute chose à sa nature la plus fondamentale. 

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Son pouvoir détruit impitoyablement toutes les superficialités, les imitations, les hypocrisies, les fausses idées, les fausses sécurités. L’individu doit passer par une expérience de dépouillement psychologique relatif avant de pouvoir apporter sa contribution la meilleure à la société, ce qui est aussi une signification de Pluton. Il symbolise le maître de nos profondeurs et exige de nous du courage et de l’humilité. Il peut nous pousser, à travers ses confrontations, à une grande fierté; mais, par la suite, celui qui n’a pas d’humilité fera inévitablement l’expérience de l’humiliation, car toute chose qui poursuit des buts personnels est appelée à disparaître.
Dans chaque cas particulier, l’action de Pluton est conditionnée par la façon dont la personne réagit aux expériences d’Uranus et Neptune. Cette fonction psychologique nous nettoie et nous purifie – pas toujours très tendrement – de tout ce qui, en nous, cache notre nature essentielle, notre «vérité d’être», notre dharma.
Les obstacles, les conflits que l’on rencontre, ce qui s’oppose à nous a pour but de nous amener à nous faire découvrir nos limites.

Le 12 janvier 2024

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L’âme est un facteur autonome qui repose sur des processus inconscients

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L’astrologie n’est pas une question de croyance, mais de symbole et le symbole est l’expression de quelque chose d’inconnaissable. 

Commençons par le sujet de la croyance religieuse. Le risque est grand d’être mis en pièces par l’une ou l’autre des parties qui se disputent à ce propos. La polémique repose sur une hypothèse singulière: seul ce qui présente ou s’est présenté sous la forme d’une donnée physique est «vrai». Prenons par exemple le fait que le Christ soit né d’une vierge: considérée par certains comme une vérité physique, cette affirmation est dénoncée par d’autres comme une impossibilité physique. Chacun peut se rendre compte que ce conflit n’a pas de solution logique et qu’il vaudrait mieux ne pas se vouer à des querelles aussi stériles.

Le fait que l’expression religieuse soit souvent en contradiction avec des phénomènes physiques incontestables prouve l’autonomie de l’esprit par rapport à la perception physique et une certaine indépendance de l’expérience de l’âme à l’égard des données physiques. L’âme est un facteur autonome, et l’expression religieuse est une manifestation de l’âme qui, en dernier ressort, repose sur des processus inconscients, c’est-à-dire transcendants.
Ces processus ne sont pas accessibles par la perception physique, mais prouvent leur existence par des manifestations de l’âme qui les révèlent. L’expression religieuse est transmise par la conscience humaine et prend donc une forme visible qui s’expose, à son tour, à des influences variées de nature intérieure et extérieure. 

«Le visible se connaît à partir de l’invisible et l’invisible à partir des symboles que sont les choses visibles.» Paroles du père Eugraph Kovalesky, sacré évêque Jean en 1964. Russe d’origine, il fut le restaurateur du christianisme orthodoxe en Occident, c’est-à-à-dire de la Tradition qui avait été, jusqu’au schisme Orient-Occident de 1054. Moment au cours duquel, durant l'ère des Poissons, le Christianisme a basculé dans l’Antéchrist, la pensée dia-bolique du tout rationnel jusqu’à aujourd’hui dans l'IA à l'aube de l'ère du Verseau.

Pour le chrétien croyant, Jésus-Christ représente tout sauf un symbole, c’est-à-dire une expression de quelque chose de non encore connu. Et pourtant, il est un symbole de par sa nature même. Jésus-Christ n’aurait pas exercé la moindre impression sur ceux qui croyaient en lui, s’il n’avait pas exprimé en même temps quelque chose qui vivait et était à l’œuvre dans leur inconscient. Le christianisme lui-même ne se serait pas propagé dans le monde antique avec cette rapidité étonnante si ses conceptions n’avaient pas correspondu à des dispositions psychiques partagées. Il n’y a rien à l’extérieur qui ne fasse une impression sur soi qui ne soit à l’œuvre dans l’inconscient. C’est cela qui permet d’affirmer que non seulement celui qui croit dans le Christ est contenu en lui, mais aussi que le Christ vit dans le croyant qui devient alors l’homme complet formé à l’image de Dieu.
Dieu est un fait psychique avant d’être physique et historique.
L’homme total, c’est-à-dire complet, qui se compose de la totalité de la psyché, et donc du conscient et de l’inconscient, a prééminence sur le moi, qui représente uniquement le conscient et ses contenus, mais ne connaît pas l’inconscient, même si, à de nombreux égards, il dépend de lui et en subit très souvent l’influence décisive. La conscience, contrairement à ce qu’elle croit ne naît pas d’elle-même. Elle témoigne de quelque chose de plus grand qui la précède, l’inconscient. 
L’homme véritable est la réalisation suprême des dispositions propres, innées, de chaque être particulier. Le processus initiatique qui conduit à la totalité d’un être est défini comme le développement des possibilités latentes de chaque être humain. L’initiation ne peut avoir pour effet d’introduire en lui des possibilités qui n’y auraient pas été tout d’abord. C’est au moment de la naissance que ces possibilités sont définies. Cela veut dire que Dieu distribue ses privilèges de façon unique. Ce Grand destin naît comme un germe et c’est pour développer ce Grand destin que l’on vit. Ou encore, il se développe de lui-même aussi longtemps que l’on vit. Cet épanouissement du Grand destin est le but de la vie. Aussi longtemps qu'on vit inconscient de cela, le destin semble s’imposer de l’extérieur. L’initiation est de devenir conscient de ce processus de germination afin de l'accompagner.

Psychique et non physique, cette germination se fait comme un phénomène qui exprime une qualité dans le mandala. Copier-coller de l'écran du ciel, voilà le cercle de l'horloge cosmique en perpétuel mouvement qui possède la qualité de l'éternité. Nous sommes faits de ce cercle concentrique et c’est au centre de cette capture que se situe notre vraie personnalité. La naissance est déterminée par une intention cosmique qui se révèle dans le dessin du thème astral. Le degré auquel on peut en devenir conscient est la mesure même, ou le degré même, où on s’unit à Dieu.

Atteindre la chambre du Roi après être passé par celle de la Reine était pour les initiés à l’époque égyptienne le but de la vie. A découvrir ci-dessous dans «Astrologie ésotérique».

La qualité du signe de l’Ascendant du thème natal renseigne sur la valeur dominante qui va se développer à partir du premier instant de la naissance. Avec le temps, cette valeur dominante accompagne le «moi». Survient le moment où le potentiel total de l’être humain exprime son exigence d’accomplissement par l’intermédiaire de l’âme, en général vers 42 ans. «Je suis», potentiel non encore vécu a besoin d’être libéré. 
Mais, bien souvent le moi, fier de sa supériorité subjective réprime le contenu total du potentiel emprisonné dans l’inconscient. Il s’ensuit un conflit entre conscient et inconscient qui se joue dans les profondeurs, jusqu’à produire de grandes douleurs pour que nous nommions ce qui se passe dans un inconscient qui nous échappe complètement. 
Du fait de son autonomie, l’âme délivre par projection des messages venant de l’inconscient sous forme d’images, au moyen de symboles numineux, c’est-à-dire sur un fondement émotionnel. En premier lieu, le symbole exprime quelque chose dans l’inconscient qui peut être assimilé par le conscient pour autant que le moi ne désire plus contrôler la situation.

Dans le cas contraire, cela démontre que l’ego a appris de nombreuses leçons et qu’il désire encore maîtriser des méthodes nouvelles lui permettant de s’adapter à de nouvelles circonstances; mais c’est toujours ce même ego qui fait les efforts!  Et ces efforts se portent à la surface de l’existence et non sur le contenu des profondeurs de la vie. Ils ne mettent pas en question l’essentiel: la qualité de l’ego lui-même, ainsi que la valeur et la signification de son autorité et des privilèges qu’il s’octroie. Ces efforts ressemblent aux réformes qu’un monarque absolu, qui se croit toujours investi d’une autorité «de droit divin», concède à son peuple déjà consciemment en révolte: réformer n’est pas effectuer une transsubstantiation réelle. Le roi offre des palliatifs, mais pas la guérison.

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La vie sous l’occupation du conscient n’est pas une vie. Il est composé de choses mortes. Que vaut le moi qui est une acquisition personnelle au cours des expériences individuelles en face de l'inconscient qui est la partie de la psyché objective dont les contenus sont autonomes? L’autonomie de la psyché étant le principe de l’inconscient, c’est dans la sphère de l’inconscient collectif, fondement de la psyché, que l’on peut retrouver les matériaux sains, les images primordiales venant de Dieu.

Besoin d’une troisième fonction, Soi

Pour que la rédemption des péchés, la réintégration dans le conscient des éléments inconscients ait lieu, il faut une troisième fonction qui dépasse ce que le moi crée de façon unilatérale, c’est Soi ou Christ, le Fils, le don de Dieu à l’humanité, quelque chose que l’homme peut produire à partir de sa propre nature. 

C’est en regardant les deux pôles, conscient et inconscient, à partir du centre du thème que le recentrage de la personnalité va pouvoir se faire. Le moi ne se satisfait plus de ce qui, jusque-là, était sa représentation du monde, mais s’ouvre à ce qui, de sa vie, était encore en lui informulé et inconscient.  Soi est un corps subtil en tout être humain qui est un même esprit, féminin-masculin. Mais pour que Soi puisse naître, il faut que l'animus de la femme et l'anima de l'homme ait été surmonté en tant que complexe autonome et le transformer en une fonction de relation entre le conscient et l'inconscient. Il faut que le moi ait perdu son état d’envoûtement et de fascination qu'il rencontre quand il y a projection, fuite, hors de soi, de l'animus pour une femme sur un homme et de l'anima pour un homme sur une femme. C'est pourquoi, dès que le moi abandonne ses prétentions à une victoire sur l'inconscient, quelque chose d'autre peut naître.

Ce quelque chose est le point d'équilibre tant rechercher de la personnalité; c'est un point indéfinissable situé à mi-chemin entre les tendances contraires et les pôles opposés; en lui se réconclient les antinomies, se résout le conflit, se décharge la tension énergétique initiale. 

Le symbole est un agent de la connaissance différenciatrice des archétypes. Tout ce qui est issu de la Totalité des archétypes est «qualité» organisée en couples d’opposés, puisque cette polarité est la caractéristique fondamentale du monde manifesté à ses différents niveaux. Les archétypes ne sont pas seulement des formes préexistantes, mais la forme, toute forme dans laquelle s’exprime la vie: les archétypes sont naturellement à l’œuvre partout et toujours, c’est l’essence de Dieu. La machine psychique qui transforme l’énergie des archétypes est le symbole (fonction psychologique-planète). Tous les archétypes qui sont organisés en couples d’opposés, sont dits «endormis» avant la naissance. Ce qui va les rendre efficaces, c'est les planètes qui fracturent l’équilibre des archétypes.

Par exemples nous avons les archétypes Bélier-Balance, Taureau-Scorpion, Gémeaux-Sagittaire, etc. Les qualités des archétypes sont dites «endormies, inexistantes», parce que non différenciées avant la naissance, elles s’annulent l’une l’autre. Dans le thème astral, on découvre ce que les alchimistes appelaient l’arcane, la substance mystérieuse préparée par Dieu, de façon telle qu’à l’avenir elle ne ressemble jamais à aucune autre et qu'elle ne redevienne jamais ce qu'elle était.
C’est le symbole, la planète dans un signe du zodiaque qui brise, qui met en activité la qualité du signe. Cela veut dire que c’est la qualité du signe du Bélier qui va être dominante, qui est à l’œuvre dans la psyché de la personne si la planète Mars se trouve dans ce signe et non la qualité de la Balance.

En tant qu’entité complète et relativement indépendante, tout être humain est un zodiaque en lui-même. On trouve en lui tous les types de réactions humaines face à la vie; les qualités propres à chacun des douze signes se manifestent chez lui à des degrés variés. Etant donné que chaque type manifeste un trait dominant, une manière particulière de réagir, de se comporter (Mars), de sentir (Vénus) et de penser (Mercure), chaque type aura inévitablement tendance à exagérer ses caractéristiques. Le déséquilibre qui résulte de cette exagération produit une dissonance, un «malaise» au niveau du corps et de l’âme: congestion ou malformation causée par l’hypertrophie d’une fonction au détriment d’une fonction complémentaire. Un regain de santé psychologique et biologique n’est possible que si quelque pouvoir cherche à rétablir l’équilibre fonctionnel de la personnalité toute entière en vivifiant la fonction atrophiée. Dans sa manifestation originelle et essentielle, ce pouvoir est l’Esprit. L’Esprit, c’est ce pouvoir qui cherche toujours à rétablir l’harmonie et l’équilibre fonctionnel partout où ils se trouvent perturbés. L’Esprit, c’est aussi ce qui cherche constamment à combler une zone de vide, de façon à rapprocher et à intégrer, en une structure appropriée, les pôles de l’être qui se sont trop éloignés l’un de l’autre. Pour que la Plénitude de l’être rayonne, il faut que l’aspiration de chaque être humain, le moi, ait accès à sa propre essence. Et l’essence de chaque être humain est la différenciation.

La différenciation

L’essence de l’être humain est la différenciation et non la pensée. Le mode profane de la connaissance diffère d’un mode de connaissance spécifique. Il nous faut une forme critique pour désigner la faculté humaine de «pensée» opposée à la «connaissance». L’idée d’une distinction entre deux modes de connaissance et d’activité décrit deux types de pensée: la pensée orientée, fonction d’adaptation à l’extériorité et une autre forme de pensée aux motivations inconscientes, proche de la rêverie ou de l’activité imaginante. Dans sa première forme, la pensée est une activité soumise à la volonté, orientée, dépendante de la conscience, la froide rationalité masculine (signe de l’Ascendant et de sa qualité qui sert à établir la Persona). Elle correspond à la conception de l’intellect ordinaire. 
Dans le second cas, on «laisse advenir» la pensée sur le mode imaginatif. Cette autre pensée, intuitive, irrationnelle, est appelée intuition intellectuelle. 
La pensée orientée soumise à la volonté est l’une des quatre fonctions d’appréhension du réel, mais dans l’Occident moderne elle a acquis une importance primordiale. Cette double dictature du rationnel et de l’extraversion marque de son sceau la conscience collective de l’Occidental moderne depuis 1000 ans, et le contraint, par le mécanisme de la compensation, à une identité inconsciente avec le pôle occulté de sa totalité: le féminin, l’irrationnel, l’introversion et la fonction complémentaire à la pensée, la fonction sentiment, instrument de tout jugement de valeur.

Par l’opposition formulée entre la pensée et la connaissance s’exprime l’idée d’un type de connaissance non liée à l’activité ordinaire du mental, celui-ci étant plutôt un obstacle à cette connaissance. Cette activité ordinaire dissociante, dia-bolique, du mental, productrice de multiplicité, distingue les êtres et les choses et les revêt des noms et formes innombrables. Cette activité séparative éloigne l’être de son centre, comme «la pensée éloigne de l’essence qui est la différenciation». 

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Grâce à ça, on peut comprendre que la mort et la maladie sont une tentative de révolte contre la force qui ignore l'empêchement de vivre, la volonté collective. 

Deux formes de connaissance, une liée au moi et à sa conscience spécifique, l’autre non dépendante de l’ego, précède celui-ci et relève du non-individuel. Une première faculté strictement individuelle, la faculté du conscient de penser, est nécessairement limitée. La conscience tourne suivant sa propre loi si l'on ne cesse pas d'exercer ses occupations habituelles, les habitudes créent un destin.
Une autre possibilité de connaissance existe, elle relève du domaine de l’informel et du non-individuel, puisqu’elle précède le principe individuant. C’est elle qui unifie l’être à travers la multiplicité indéfinie de ses états individuels. Cette connaissance est considérée par la doctrine vandique comme la plus haute faculté discriminatrice, l’intuition intellectuelle pure capable de saisir l’informel à travers la forme, là où le mental ordinaire reste voué à ne percevoir que les états séparés. La voie dans le domaine psychique est le «laisser advenir», l'action non-agissante, l'abandon de Maître Eckhart. L'intuition ne fonctionne qu'en l'absence de la raison.

Il y a donc deux formes de pensées à distinguer, l’une qualifiée d’«intuition intellectuelle», c’est l’éros féminin, qui procède directement de l’inconscient et possède une relative autonomie du fait de sa proximité de l’univers archétype. L’homme serait pour ainsi dire «pensée par l’inconscient», avec Uranus, le génie intérieur de l’individu, tout autant qu’il pense lui-même de façon autonome avec Mercure. Pour l’être qui veut se mettre en marche vers son individuation, c’est en entrant en résonance, dans le champ d’expérience où se trouve Uranus dans son thème, qu’il peut entendre cette voix. Ensuite ce sera avec Neptune et Pluton.

Ces trois figures, Ouranos, Poséidon et Hadès à l’époque de la Grèce antique étaient des daimônes. Ce terme n’avait pas de connotation maléfique. Il décrivait une sorte d’esprit divin, un souffle supérieur qui habitait certains êtres humains et leur conférait des facultés intellectuelles ou artistiques d’une puissance hors du commun. Jadis, on disait que ces daimônes étaient les héros de l’âge d’or que Zeus avait transformé en esprit pour aider les mortels à «grandir». Et aujourd'hui, l'ego prête main forte à ces esprits pour imposer le changement chez l'autre, alors que c'est pour aider chacun à devenir ce qu'il est que nous avons accès à Uranus, Neptune et Pluton.

Le moi se trouve ainsi dans une situation médiane, entre deux modes de pensée: à la fois producteur d’une pensée (le Logos masculin) qui produit le multiple (de type mental) et une pensée, l’éros féminin, réceptrice d’une pensée qui recèle l’Un universel. 
Il n’y a rien dans la pensée de type mental qui n’ait d’abord existé à l’état de sensation.

Inconscient et conscience apparaissent encore une fois dans leur rapport de complémentarité réciproque. Mais bien plus complémentaires, ils sont l’un l’autre potentiellement, ils sont la face cachée, le revers l’un de l’autre. Ils se transforment l’un en l’autre selon le regard porté sur eux. L’inconscient apparaît comme une autre forme de conscience, précédant l’ego, porteuse d’une connaissance plus totale. Cette pensée qui advient à l’homme est originelle, elle est une expérience des origines de la conscience.

La pensée de l’inconscient, cette connaissance n’est accessible que sous certaines conditions: le mental dans son aspect diurne doit être provisoirement réduit au silence pour que s’impose une autre voix, en provenance de l’inconscient, qui s’exprime notamment par la voix du symbole, par exemple d’Uranus, l'entendement spirituel. Uranus dote l’être de la possibilité de modifier l’image qu’il a de lui-même. C’est pour cela que l’on vit dans l'insatisfaction là où Uranus se trouve dans son thème, on s’y sent coupable et angoissé de ne pas être complet, soi-même.
L’esprit de la personne doit donc être déconditionné, être vide et libre de toutes valeurs collectives, non spécialisé par celles-ci. L’alchimiste Alfidius dit: «Sache que tu ne peux posséder cette science avant d’avoir purifié ton esprit, l’esprit de ce temps, l’ego, pour Dieu, la part autonome de la psyché, l’inconscient». Un autre texte dit: «Pour conquérir cette compréhension, on doit bien ouvrir les yeux de l’esprit et de l’âme, contempler et observer au moyen de cette lumière intérieure que Dieu a allumée depuis le commencement (la naissance) dans la nature et dans notre cœur».

Un symbole est d’abord vécu comme un événement intérieur puis doit être compris par la conscience, c’est-à-dire intégrée à elle dans un mouvement de tout l’être. Le symbole s’adresse aux quatre fonctions de l'être humain: perçu d’abord globalement par l’intuition (quadrant Nord-Est du thème), il s’impose, du fait de son caractère imagé, à la perception esthétique, la sensation (quadrant Sud-Ouest), puis à l’intellect confronté à la question de son sens, la pensée (quadrant Sud-Est), enfin au jugement de valeur, la fonction sentiment (quadrant Nord-Ouest).

En suscitant ainsi la réaction des quatre fonctions, le symbole (Soi ou Christ) au centre du thème, joue le rôle d’une instance réunificatrice des opposés dans la conscience. Dans le langage abstrait des alchimistes, il est écrit que le Fils est la compréhension du Père. Il est le seul moyen de transmettre, autant qu’il se peut, tout cet inexprimable qui constitue le domaine propre de l’initiation. Cet inconnu qui se manifeste à travers le symbole et ce à quoi la conscience doit, au stade concerné de son développement, s’initier. Il manifeste une nouvelle possibilité de vie, en délivrant en même temps de ce qui empêche de vivre. C’est pourquoi il est libérateur. C’est la meilleure contribution avec Pluton qu'un individu puisse faire pour la société, où il se trouve en natal et en transit. Mourir au goût de pouvoir, mafia et barbarie de l'ego.
La différenciation désigne la fonction transcendante du Soi, qui est donc une activité symbolisante. Le processus d’individuation est confrontation avec une réalité symbolique et intégration de la connaissance dont les symboles sont porteurs. Le symbole est enseignement, message de l’inconscient, cette autre forme de conscience. Il est conscience de l’unité des choses. La connaissance symbolique, véritable gnose qui guérit et sauve.

La valeur thérapeutique du symbole et la pratique de l’activité imaginante (fonction féminine du Descendant du thème, animus d’une femme et anima d’un homme), du travail sur le symbole, doit être érigée en méthode. Si l’expérience du symbole ébranle dans un premier temps, elle apaise ensuite, parce qu’elle est expérience de l’unité. Autant la connaissance ordinaire, que l’on peut qualifier de dia-bolique, disperse l’être à la circonférence de son être dans les choses en réfractant l’univers intérieur dans le miroir du multiple extérieur, et le pousse à chercher toujours ailleurs et autre chose, autant l’expérience du symbole – la «vie sym-bolique» – recentre l’être, le tourne vers son centre. La pensée symbolique accomplit la «circumambulation» du centre, décrit autour de lui un parcours d’approche en spirale du thème astral, instant volé à l'éternité. Dans la vie ordinaire, ce centre reste occulté, inconscient.

Le 16 mai 2023

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Astrologie ésotérique

L’astrologie populaire n’est pas celle, profonde, des connaisseurs. Comment gagner à la loterie, dois-je épouser Pierre ou Paul, à quelle heure dois-je signer ce contrat pour qu’il me rapporte beaucoup d’argent, voilà certes des questions qui intéressent notre société occidentale, auxquelles il peut même être possible de donner des réponses, mais que nous sommes loin alors de l’Astrologie sacrée des Anciens.
L’astrologie ésotérique, celle qui ne peut être comprise qu’après un long cheminement à travers soi, celle que connaissaient jadis quelques rares initiés privilégiés, doit nous révéler les structures premières du monde. Elle est le reflet dans le ciel des structures psychologiques universelles, elle explique les structures de l’âme, elle est la clé mystérieuse de nos mondes intérieurs.

Mais pour atteindre cette connaissance nous devons revenir en arrière, retrouver les fondements psychiques qui furent à la base de la création de l’astrologie, qui se perd dans la nuit des temps. Jadis le prêtre, le médecin et le savant, n’étaient qu’un même homme, le savoir n’était qu’un, car tout était le reflet de la grande harmonie universelle qui reliait le haut et le bas, le ciel et la terre, les forces cosmiques et les réalisations vivantes.  Dans tous les temps, l’homme s’est demandé dans quelle mesure son thème astrologique prédéterminait son destin. Il est intéressant de savoir comment la tradition ésotérique envisageait le problème difficile du déterminisme astrologique.  Les couloirs de la Grande Pyramide du Guizeh possédaient un carrefour où se croisaient couloir descendant et couloir ascendant. En entrant dans cet extraordinaire monument initiatique l’adepte commence par descendre un couloir bas, dont la pente est calculée suivant le symbolisme ésotérique. Cette première partie du circuit sacré montre comment l’homme, dans le début de sa vie, est naturellement entraîné par une gravitation du destin, comme la pierre tombe naturellement sous l’effet de la gravitation. C’est la période où l’homme subit sans en avoir conscience, le déterminisme de ses signes astrologiques, où il est entraîné à avoir un comportement déterminé à l’avance par son caractère astral.

Mais après avoir parcouru un tiers de ce couloir descendant l’adepte arrive au carrefour, à la croisée des chemins, au moment du choix volontaire. Ce tiers correspondait symboliquement à l’âge fictif de 33 ans, soit 100/3. Là, deux voies s’ouvrent à lui. Ou bien il continue le couloir descendant, qui le mènera inéluctablement à la chambre de la folie, située au niveau souterrain, et où tout est à l’envers; alors il continue à subir la gravitation naturelle de son destin premier et il voit s’accentuer tous les caractères négatifs de son thème astral, ce que les gnostiques appelaient «la corruption de destin».
Ou bien au contraire il reprend son destin en main et se dirige vers le couloir ascendant dont la pente est la même que celle du couloir descendant mais redressée. Il pourra alors mettre en valeur les caractères positifs de son thème astral et maîtriser son propre déterminisme par la connaissance, la lucidité, la sagess et la volonté. Il aura franchi la dangereuse corruption du destin. Ceux qui n’ont pas aperçu le carrefour finissent par devenir des caricatures des signes astrologiques au fur et à mesure que la vieillesse s’avance, les caractères les plus outrés se manifestant.
Homme et non pierre, l’initié réalise que dans son destin profond se trouve inscrit la nécessité de s’opposer à son destin premier déterminé par les astres. Il découvre la vraie liberté. 
Les dieux proposent, mais alors l’homme dispose. Il reprend l’évolution zodiacale un instant menacée par la «corruption du destin». Il va franchir les portes dont la plus importante est celle Scorpion-Sagittaire.
Dans le monument l’adepte était entré au niveau de la surface, ce qui est normal car la naissance première est bien une incarnation, une entrée dans le réel de la surface. Le premier couloir le ramenait au niveau souterrain et le premier carrefour le faisait revenir au niveau de l’homme. C’est pourquoi le couloir ascendant ramène au même niveau que celui de l’entrée vers le deuxième carrefour.
Là, l’adepte trouve à nouveau deux voies: l’une continue horizontalement au niveau de l’homme de surface pour l’amener dans la chambre dite improprement «chambre de la Reine». L’autre, montante, large et glorieuse, suivant le chiffre sacré du 28, l’amène au niveau céleste pour déboucher dans la chambre d’initiation, dite «chambre du Roi». La chambre de la Reine est exactement au-dessous de la chambre royale et elle contenait une statue qui était le double du Roi et représentait donc son enveloppe corporelle. Cette chambre du niveau 2, celui du Fils incarné dans la matière, n’était pas du tout un lieu maudit, bien au contraire car la réalité doit être assumée.
Ces concepts de la double (et même triple) destinée et du choix volontaire existaient chez les Egyptiens et depuis furent perdus; on les retrouve encore chez certains gnostiques chrétiens des premiers siècles, ainsi que chez certains initiés occidentaux.
Au Moyen Âge, l’imagerie symbolique faisait partie de la mentalité des alchimistes. Ils avaient pour habitude de cacher le vrai sens de leurs travaux. Ce que le mot ne pouvait exprimer qu’imparfaitement, voire pas du tout, les alchimistes l’ont confié à l’image. Ils parlaient notamment d’une fontaine de jouvence d’où coule un élixir de vie, une nourriture de vie. Autre image, celle de l'arbre de l'immortalité dont les fruits apportent le salut par des effets moraux. Un salut obtenu par la pratique des qualités dites «libres» ou «évoluées» décrites ci-contre.

Car les fruits de cette graine fournissent l’aliment de vie qui descend du ciel. Quiconque en mangera vivra sans ressentir la faim! Car de ce grain les pauvres se nourrissent et ils seront rassasiés et ceux qui cherchent le Seigneur le glorifieront, et leur cœur vivra pour toujours. Citation d’Alphidius dans l’Aurora. On peut comprendre qu'en écrivant cette citation, l'alchimiste disait en le cachant que quiconque utilise les qualités divines latentes dans son inconscient, a toutes les chances de vivre une vie exente de toutes les souffrances psychologiques et physiques, alors que le côté gravitant offre toutes les garanties d'une vie au destin corrompu par l'éducation, le conduisant à la chambre de la folie.
Aujourd’hui avec la psychologie, en parlant de l’inconscient, nous parlons de l'arbre de l'immortalité et pouvons tirer un parallèle avec les douze signes du zodiaque contenant l’esprit de vie comme semence spirituelle, «par la roue et la main du très haut et tout puissant potier», cette substance terrestre dans laquelle les rayons du soleil sont rassemblés et retenus. Le feu qui anime cette roue est une «semence spirituelle», que notre âme la Vierge recueille en elle, parce que la virginité immaculée permet un «amour spirituel».

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Analogue à Marie puisqu’elle est pure, sans tache, rendue enceinte par une semence qui est un «feu soufré». Un or «spirituel», le côté «libre» des signes du zodiaque en vert ci-dessous, et en même temps le moteur initial qui fit tourner la roue et qui fait tourner en rond son axe.

Apercevoir le carrefour et changer la descente en montée par le choix, comprendre la nécessité de ce choix pour la survie de l’homme, tel était le départ de l’initiation. Ce carrefour correspond parfaitement au passage sacré Scorpion-Sagittaire. 
Ce puissant symbole se trouve aussi décrit dans la sixième lame majeure du Tarot, l’Amoureux. Un homme jeune hésite devant deux voies que lui indiquent deux femmes, l’une à sa gauche, jeune et belle, lui montre la voie descendante et l’autre à sa droite, vieille et sévère lui montre la voie ascendante. Au-dessus, un ange est prêt à tirer une flèche (le Sagittaire). C’est donc ainsi que dans l’astrologie ésotérique se dévoilent tous les secrets profonds de nos mondes intérieurs et tous les éléments de la double destinée de l’homme et de l’humain. Elle est la description la plus parfaite des harmonies universelles et des liens entre la vie et l’univers, entre les vies et les univers.
Sur le plan astrologique, nous voyons alors que l’interprétation d’un thème natal dépend du point d’évolution où peut se trouver le né dans le circuit initiatique que symbolise sa vie. Un signe zodiacal, tout comme une planète, possède des caractères qui peuvent sembler primitifs et négatifs à un certain degré d’évolution, pour se montrer positifs et évolués à un autre niveau. Si l’homme ne franchit pas les portes sacrées de l’évolution, ce sont les côtés primitifs qui vont devenir outranciers.
Hélas, il est très difficile, sinon impossible, de déceler à la simple vue d’un thème le degré d’évolution du sujet. L’être spirituelle a un certain niveau de conscience au moment de la naissance, que le thème ne dit pas, alors que l’ego a été formé par la société, il n’existait pas au moment de la naissance. A titre d’illustration, nous allons donner quelques parallèles simplifiés entre les caractères «déterministes» et «gravitants» d’un signe, et ses caractères «libres» et «évolués».

Bélier Gravitant: impulsion aveugle, force dynamique trouvant sa motivation en elle-même. Instincts. Libre: adaptabilité. La force trouve sa direction, volonté de collaborer dans un tout, initiative organisée pour un But.

Taureau Gravitant: désir de jouissance égoïste, paresse, amour des biens. Libre: Non-possessivité. Magnétisme, capter pour donner et partager, aspiration à féconder.

Gémeaux Gravitant: mouvement, désir égoïste de liberté, intellectualisme, parole, la connaissance pour soi-même, mensonge. Libre: non-ingérence. Chercher les liens, les relations cosmiques, les communions, guérir, soulager, renseigner, servir les autres et l’Un.

Cancer Gravitant: rester dans le rêve du paradis perdu, se reployer dans la masse, exercer un pouvoir égocentrique, exploiter les autres. Libre: autonomie. Trouver ses racines pour servir le futur, s’éveiller pour franchir la porte et s’incarner, sortir de sa bulle, prendre possession de soi-même, structurer les découvertes de l’intellect des Gémeaux pour l’humanité.

Lion Gravitant: dominateur, vedette, infantilisme, se sert des autres pour se valoriser soi-même, besoin d’un public, pouvoir occulte, aveugle au futur. Libre: simplicité. Rayonner la pureté, dynamiser les autres pour les entraîner vers les réalisations, le combat juste pour l’homme.

Vierge Gravitant: rationaliste, perfectionniste, raisonneur sec et logique, valorisation de l’action efficace, ne pas être souillé. Libre: tolérance. Utilise sa propre force pour transmuer la matière, bénit, est un vase sacré pour réaliser l’incarnation du Fils, travail humble dans la communauté, utilisation de ses dons intellectuels pour aider la lutte de l’homme dans la nature, activité créatrice de transmutation.

Balance Gravitant: confusion de la justesse et de la justice, transforme les unions en contrat, veut tout essayer, hésite sans fin, emporté par l’amour trop humain, susceptible, veut profiter des biens de la société, passivement plutôt qu’activement. Libre: aisance. Equilibre, compréhension, sens des nuances, accomplissement de soi.

Scorpion Gravitant: cruauté, morbidité, souffrance, autodestruction. Libre: non-identification. La force de lutter, le seuil de la spiritualité après la table rase, la critique saine, la libération, renaître de ses cendres, entrer dans un autre domaine.  

Sagittaire Gravitant: légiférer, prétend tout savoir, se concentrer sur l’individu plutôt que sur les individus, exorciser l’impur, s’engluer dans des satisfactions matérielles, rester au sol avec pompes chargé de fardeaux inutiles, arrogance de l’illusion de la spiritualité. Libre: camaraderie. Conducteur d’hommes, chercheur de la Loi sacrée, gardien et guérisseur, la main magnétique qui sauve et qui conduit vers l’Objectif.

Capricorne Gravitant: les pieds sur la terre se croyant la tête au ciel, sûr de soi, entêté, sec, froid, ambitieux, cherche à maîtriser par l’esprit en utilisant la force si nécessaire, toujours dans son bon droit. Libre: intégrité. Renaissance libre après la mort symbolique du Scorpion, miracle, spiritualité suprême, au sommet de la montagne, voit dans la nuit, connaît la Loi.

Verseau Gravitant: tout et tout de suite, le ciel sur la terre sans réflexion, aspiration irrésistible, réalisation dans le présent même utopique, pureté intransigeante. Libre: service. Abandon de sa personnalité pour servir les hommes, vocation sociale, utilisation de la science pour le salut des hommes, réalisation de l’idéal social dans sa pureté avec patience.

Poissons Gravitant: diffusion et dispersion, excès de sensibilité à l’environnement, éponge, tendance suicidaire, quête disparate, veut tout savoir, refus arrogant du travail communautaire, drogue ou substitut. Libre: confiance au futur. Perçoit toutes les vibrations du monde, sert de médiateur pour communiquer avec l’arrière du monde, synthétise la Totalité des énergies, phare et sauveur, voit au-delà.  

Extrait de l’Astrologie ésotérique retrouvée, Georges de Villefranche, éd. Devry, Paris. Astrologue suisse, physicien au CERN.

Le 27 septembre 2020

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