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  Enfanter une chose ancestrale au cœur d'un temps nouveau est création  

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Nous avons vu qu’en Maison IV le défi est de contacter son centre. En V, l’enfant divin, la perle doit aller au-delà de la coquille, elle doit se montrer et briller. L’enfant a besoin qu’on le voit. C’est une période où on a besoin d’être vu, «félicitations, tu existes». A ce stade, il faut voir comment on aimait cette expression de moi? Comment j’étais aimé dans cette expression de moi? En II, on se trouve en sécurité, on est nourri, en V on est en sécurité en osant dire qui on est.

C’est l’étape nécessaire pour le développement du narcissisme secondaire, ce qui veut dire: «Je m’aime parce qu’on me voit, je m’aime parce qu’on me voit en ce que je crée, je m’aime parce qu’on me voit en ce que je montre». Qui dit 5e Maison dit 5e Signe, Signe du Lion. L’énergie Lion attise le besoin d’être au centre, d’être là, d’être reconnu. C’est un énorme défi. Dans un premier temps, pour l’ego qui est invité à user de cette énergie, c’est le défi de ne pas se mettre au premier plan, mais par la suite, pour celui qui arrive à s’individualiser, il pense à la qualité de ce qu’il va mettre en avant.

Avant d’être un individu, l’angoisse que rencontre l’ego dans ce champ d’expérience est de ne pas être vu. Il faut voir quelle est la peur et le besoin là-derrière. La question no 1 est «aime-toi avant d’oser te montrer», on commence avec le besoin de se réconcilier avec quelque chose qui a besoin d’être vu. 
Quand on aborde le test de la Maison V, on peut parler de l’épreuve de la pureté. C’est créer sa vie en développant son potentiel de base, en osant s’exprimer comme on est, en se projetant sur le monde selon ses capacités que l’on a développées pour trouver une assise à sa vie en Maison IV. Ce sont des expériences qui se rattachent à tout ce qui est créatif et récréatif, la création artistique (les œuvres), la procréation, les enfants, la fête, les jeux, le sport, les plaisirs, la spéculation, l’amour, pas l’amour véritable qui permet de rencontrer l’autre tel qu’il est parce qu’on n’est plus mélangé, parce qu’on a pu se séparer, se différencier. Non, quand on parle de l’amour en Maison V, c’est quand un adolescent qui «tombe» amoureux ne sort pas réellement de l’image qu’il a de lui-même. Il ne fait que projeter sur la fille qu’il aime l’image de ses propres besoins. La fille représente le complément, le revers de sa personnalité. La douleur que peut provoquer cette sorte d’amour, si elle n’est pas assouvie, vient d’un vide intérieur qui n’a pas été comblé; c’est une souffrance intérieure, organique, qui n’est pas très différente de la faim. L’homme affamé ne fait pas l’expérience de la nourriture, mais de lui-même en train de manger, de lui-même ayant mangé à sa faim; pendant ce temps il ne sort pas de la circonférence de son moi.
Le narcissisme secondaire qui est lié à cette Maison V parle de la valeur du «je» qui a la capacité de se montrer, de créer, de s’exprimer, de faire un dessin, d’oser faire le singe. 
Et là encore, comme dans les expériences précédentes, c’est Saturne, Pluton et la Lune Noire qui peuvent créer une blessure.
La blessure veut dire: «Tu n’as pas le droit d’être narcissique» et quand on parle de blessures avec Saturne, Pluton et la Lune noire ça veut dire qu’une fois adulte, la personne ne se sent plus le droit d’être narcissique. L’ego n’a pas pu se construire. D’habitude il y a trop d’ego, mais là il n’y en a pas assez, le «Je» ne peut pas s’exprimer.

Saturne, Pluton et la Lune Noire en Maison V

Avec Saturne l’expression personnelle peut-être trop dominée par la peur, par un sentiment d’infériorité ou un désir de sécurité. Un complexe d’infériorité peut être fort ici dans un domaine où il faudrait oser être créatif et se montrer au travers de sa créativité.

Avec Pluton: parce que la personne a besoin de ne pas se perdre dans des utopies, des rêves, le goût pour la créativité peut être empêché avant d’atteindre un niveau de conscience où tout ce qui est étranger au moi essentiel peut être lâché, abandonné. La meilleure contribution que l’on peut apporter au monde est la capacité personnelle de prendre des initiatives, la volonté d’assumer des responsabilités sociales. On a un goût pour l’art d’avant-garde, la danse, le yoga. 
La créativité peut être importante en aspect harmonique (acteur, créativité artistique). On peut aussi connaître la passion amoureuse de façon tourmentée ou dramatique, jusqu'à l'obssession, avoir des désirs inassouvis d’être aimé pouvant aller jusqu'au goût des jeux dangereux. Tendance aux spéculations bonnes ou mauvaises suivant les aspects, dans les jeux.


Avec la Lune Noire, l'enfant n'a pas été confirmé par le regard des parents, il n'a pas été reconnu pour ce qu’il était, ses parents n'étaient pas fiers de lui.
L'estime de soi est défaillante, on s'enferme dans des sentiments de dévalorisation.
Cette blessure narcissique peut conduire au repli sur soi, à la perte du goût de vivre, à la dépression
Elle peut induire, a contrario, à une quête compulsive de la reconnaissance:
le natif a absolument besoin du regard d'autrui, tandis que l'autre s'en vient tromper le sentiment qu'il a de ne pas exister par lui-même;

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il se peut que la mère n'existait, de son côté, qu'à travers l'enfant qui était tout pour elle.
A l'extrême, la blessure originaire peut être surcompensée dans le délire égotique de celui qui ne se préoccupe que de lui-même, dans certaines attitudes de supériorité arrogante, voire des tendances mégalomaniaques.

La réponse à ce manque d’estime est «aime-toi avant d’oser te montrer», cela commence avec le besoin de se réconcilier avec quelque chose qui a besoin d’être vu. 

 Et c’est quand il n’y a pas assez de «Je» qu’on compense en exagérant. 

 C’est le cas avec l’histoire de Narcisse, dans laquelle il devient prisonnier de sa propre image, il se noie, il devient amoureux de lui-même et meurt.
C’est avec les gens qu’on aime ou qu’on doit aimer parce qu’on doit se soumettre à leur autorité pour diverses raisons qu’on est en danger d’abdiquer le «Je».

L’homme doit agir; vivre c’est agir. Toute action implique un mouvement qui éloigne d’une base, d’un état d’équilibre relativement stable, d’un centre. Le mouvement demande une dépense d’énergie. Il y a libération de l’énergie qui avait été condensée en semence, en âme humaine...
 

 
L’homme peut donner à ses pensées une forme individuelle qui transformera la nature ou bien pervertir les grands Archétypes de l’univers (signes du zodiaque),  qui sont des forces inconscientes de l’inconscient collectif. Ces forces produisent des images dans le conscient, que le désir  rend efficace. Il peut ainsi donner naissance à des monstruosités intellectuelles qui serviront de canal au dynamisme pervers d’un ego destructeur et rebelle. Il peut être un Fils de Dieu par ses actes divins ou bien s’opposer à l’Harmonie créatrice – Dieu en action – en dressant sa volonté contre le courant puissant de l’évolution, contre le Plan du Grand Architecte de l’Univers.
L’homme a le choix, dans la mesure où il s’affirme Moi en toute conscience. En tant que Moi, il marque la libération de ses énergies au sceau de son caractère inné et de sa qualité d’être. Ce Moi se défini en actes; il se révèle en état de «pureté» ou de «péché». Etre pur, c’est agir exclusivement selon le caractère essentiel de cette énergie et dans un but défini par un besoin humain.

 Nous avons déjà vu que pour être distinct, il faut formuler clairement notre authenticité. En cherchant à être sans cesse différent des autres, l’individu est obsédé par le désir d’être «original». Avide de publicité, il se dramatise dans le style surréaliste et crée ainsi le vide autour de lui. Il s’isole, devient solitaire, non pas en devenant plus distinct, mais en créant une distance entre lui et les autres. La distance crée la solitude; l’originalité est une zone de vide que rien de vraiment vivant et sincère ne peut pénétrer.
L’individu original vit dans un air qu’il a lui-même contaminé, dans un formalisme qui momifie tout ce qu’il touche, qui fait de corps palpitant de vie des mannequins de vitrines aux gestes artificiels et figés.

En Maison V, on cherche à utiliser des moyens dont on est devenu conscient en IV. On va exprimer ou pas cette intégration, ça dépend si on est sûr de soi ou pas. L’expression de soi dépend de quel soi. On voit en Maison V s’exprimer ce qu’on comprend de soi-même ou son identité née en Maison I. C’est ce qui va décider comment on va agir en V.

En Maison IV, on a vu qu’on y trouvait les valeurs de son conditionnement socioculturel. Par exemple si la qualité du Signe des Poissons se trouve sur la cuspide de la Maison IV d’expériences, il ne faut pas adopter l’attitude d’une victime en absorbant tout ce qui vient de ses racines familiales, ancestrales, mais avoir la foi, le courage de sortir des ornières du passé. 
Jésus est venu porteur des valeurs de l’ère des Poissons, il est venu mettre un terme aux coutumes ancestrales de l’ère du Bélier en vidant un temple. Il est venu séparer le bien et le mal. Il a découvert la totalité.

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Ce dont il faut prendre conscience si on veut faire de cette Maison V une expérience positive, c’est de surmonter un sentiment d’infériorité en osant agir avant d’être parfait. C’est dans la tentative d’exprimer le don de l’Esprit, la qualité du signe sur la cuspide de la V, qu’on va réussir son expression. Avoir le courage de changer sa manière de s’exprimer, car il y a certaines façons de s’exprimer pas nécessairement bonnes pour soi, mais qu’on veut avoir pour la société. Est-ce que c’est la manifestation de l'ego, de l'image fausse de moi mais que j'admire ou de quelque chose de plus grand, qui vient de plus haut, pas en théorie, mais avec des gestes. Comme disait le musicien Camille Saint-Saens: «Faire de la musique comme un pommier fait des pommes».
Pour voir si c’est valable ou pas, il faut oser prendre des risques. Observer sur quelle base on veut agir, est-ce que c’est moi ou mon conditionnement (conditionnement inconscient, les glandes, les désirs, la foi). Il faut prendre conscience de son conditionnement, telle chose me touche, telle autre pas du tout, ça dépend de ce qu’on veut faire.
Etre libre de, c’est faux, c’est une façon saturnienne d’être; par contre être libre pour, c’est positif. Nous sommes ici dans le cadran des «Sentiments». Si on ressent de l’insatisfaction en soi dans sa façon de créer, ce n’est pas par rapport aux autres, mais c’est dû à son conditionnement. Ce qui peut sembler spontané peut être qu’une réaction qui nous touche sur le plan égocentrique, le cœur bat plus fort, les glandes sont touchées. On peut voir s’exprimer chez certaines personnes, une façon tribale d’être assez primitive dans ce champ d’expérience .

Si par exemple c’est le signe du Bélier qui sous-tend la façon de développer sa créativité, le défi va être de savoir s’adapter à la vie à sa façon, afin de sortir du son conditionnement qui empêche de créer. L’énergie Bélier pousse la graine à germer. Un individu est poussé à réaliser son destin inscrit en lui au moment de la naissance sous forme de germe, à devenir toujours davantage lui-même ou ce qu’il pourrait être. S’il manque de courage, il va devenir l’expression passive des valeurs socioculturelles. 
Ce qui est important quand on utilise l’énergie Bélier, c’est de tenir compte du moment, de l’environnement et d’avoir de la considération pour autrui. Car dans l’énergie Bélier il n’y a aucune réflexion, cette énergie ne pousse pas à penser, mais uniquement à saisir les idées que l'âme présente et à les mettre en pratique. Quand on veut s’individualiser et ne pas rester la simple expression des valeurs de son temps, il s’agit d’apprendre à être un intermédiaire avec la source de son énergie. Viser un but plus que personnel. 
Quand il y a des planètes en Maison V, il faut travailler sa créativité de façon spécifique, ce qui va nécessiter un travail conscient pour l’expression de soi; dans le cas contraire, si aucune planète n’occupe ce secteur, la créativité va couler de source chez cette personne.
La Maison I est en rapport avec le souffle, devenir conscient de sa respiration permet de la contrôler, et ce contrôle permet de donner un rythme respiratoire provoquant ou annulant certains sentiments ou émotions qui peuvent gêner la façon de créer.
 Il est important de voir à quel niveau on vit, si c’est au niveau socioculturel, comme au début de l’adolescence, le désir de s’exprimer en Maison V se limite à ce qu’on prend des choses, valables ou pas, pour sa société, nourriture, sexualité, etc. On impose des rythmes à l’organisme physique (manger à midi, alors qu’on n’a pas nécessairement faim à midi). Quand on choisit de s’individualiser, on peut commencer d’être selon un but précis et s’exprimer, car le véritable créateur et celui qui remet en question le mieux du présent. Où trouver le but? Voir ci-dessous le commentaire de C.G. Jung dans le Livre Rouge, chapitre le chemin de la Croix.

Attention, on rencontre dans ce secteur le risque d’être plus critique que créateur.
Il s’agit ici de faire la différence entre un ego et un individu conscient qui permet l’expression de valeurs plus que personnelles, transpersonnelles. Ceci peut se faire si le moteur de la confiance en soi développer dans la Maison IV peut marcher le mieux possible, sans problème, sans raté. La IV est un moteur, la V sert à exprimer, c’est un travail sur soi pour exprimer les énergies en soi et autour de soi. Quand on arrive à l’expérience de comment trouver la meilleure façon de développer sa créativité personnelle, se montrer au moyen de sa créativité, on se trouve en face d’autrui pour la première fois, il va falloir oser faire valoir sa façon d’être, pour ensuite pouvoir l’améliorer en Maison VI, afin de pouvoir rencontrer le collectif en Maison VII.

A travers la réaction des autres par rapport à la façon de s’exprimer, il faut voir qui on est et ce qu’il faut être, ne pas dire: «Prenez moi comme je suis». Il est plus positif de développer de bonnes manières d’être, issues des qualités du signe de la V, l’adaptabilité par exemple avec le Bélier et de les exprimer spontanément, plutôt que d’être brut (conditionné) spontanément sans tenir compte des autres. Il faut un raffinement à ce niveau. Il va falloir aussi s’occuper des résultats qu’on crée, consciemment, comme par exemple en ce moment avec la pollution.

Le 1er mai 2024

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Avec le Soi, qui est un centre de gravité qui compense la vision unilatérale de l’ego, nous pouvons vivre le chemin du milieu. Or le chemin du milieu est le commencement d’un long trajet.
Mais ce commencement. L’homme ne peut jamais le voir, il ne voit jamais que l’un ou l’autre, ou bien l’un et l’autre, mais jamais ce qui renferme aussi bien l’un que l’autre, la totalité.
Le point du commencement c’est l’immobilité, c’est l’immobilisation de l’entendement et de la volonté, un état de suspension qui provoque ma révolte, ma défiance et finalement la plus grande de mes craintes. Car je ne vois plus rien et je ne peux plus rien vouloir. C’et tout du moins ce qu’il me semble. Le chemin est une immobilisation étrange de tout ce qui auparavant était mouvement, une attente aveugle, une écoute et un tâtonnement empreints de doute. On croit que l’on va exploser. Mais de cette tension même naît ce qui apporte la solution, et la plupart du temps c’est là où on ne l’attendait pas.
Mais qu’est-ce donc qui apporte la solution, Il s’agit toujours de quelque chose d’ancestral et pour cette raison même de nouveau, car une chose passée depuis longtemps, qui revient aujourd’hui dans un monde qui a changé, est nouvelle.

Enfanter une chose ancestrale au cœur d'un temps nouveau est création. C'est la création du nouveau et cela me délivre. La délivrance, c'est l'accomplissementdu devoir Le devoir, c'est d'enfanter l'ancien au cœur d'un temps nouveau.
 L’âme de l’humanité est comme la grande roue du zodiaque qui roule sur le chemin. Tout ce qui, dans un mouvement permanent, part du bas et va vers le haut, s’était déjà trouvé en haut auparavant. Il n’est point de la partie de la roue qui ne revienne. C’est pourquoi le flux de ce qui a été jadis (dans l’inconscient) remonte à la surface (dans le conscient), et pourquoi ce qui a été jadis sera à nouveau. Car toutes ces choses sont des caractéristiques innées de l’être humain. Cela fait partie de l’essence du mouvement vers l’avant, que ce qui a été revienne.

Seul un ignorant peut s‘en étonner
Tout est toujours le retour du même et pourtant ce n’est pas le même, car la roue effectue son roulement sur une longue route. Mais le chemin mène à travers des vallées et par delà les montagnes. Le mouvement de la roue et le retour similaire de ses différentes parties est indispensable au char, mais le sens réside dans le chemin. Le sens n’est atteint que par la constante rotation et par la progression vers l’avant. Cela fait partie de la nature de la progression vers l’avant que ce qui a été revienne. Seul un ignorant peut s'en étonner.
C’est par ignorance que nous nous opposons au nécessaire retour du même, ou bien nous nous laissons entraîner vers le haut et vers l’avant dans le mouvement ascendant par avidité, parce que nous croyons qu’avec cette partie de la roue nous parviendrons toujours plus haut. Nous ne parviendrons pas plus haut mais plus en profondeur et pour finir nous serons tout en bas. Ainsi donc, vante l’arrêt, car l’arrêt te montre que tu n’es pas attaché aux rayons de la roue, mais que tu es assis à côté du conducteur du char, qui interprétera pour toi le sens du chemin. Dans la mythologie grecque, Ixion, fils d’Arès (Mars) tente de séduire Héra qui est la fille de Cronos, Saturne; Héra est la protectrice des femmes et du mariage, déesse de la famille, femme de Zeus avec laquelle il a notamment eu comme fils Arès. Héra et Zeus punisse Ixion en le liant à une roue en flammes qui tourne sans fin.
Cependant le sens ne réside pas dans l’éternel retour du même mais dans la manière dont s’opère sa recréation dans le temps. 

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L’idée que tout fait retour se trouve dans les écoles de pensée les plus diverses. On a beaucoup débattu pour savoir si Nietzsche entendait par là avant tout un impératif éthique d’affirmation de la vie ou un principe cosmique.

En fait le sens réside dans la manière et dans la direction de la recréation. Mais comment puis-je me créer un conducteur de char? Ou bien mon souhait est-il d’être moi-même le conducteur de mon char? Je ne peux me conduire moi-même que par ma volonté (Mars) et mon dessein (Mercure). Mais la volonté et le dessein ne sont que des parties de moi-même. Voilà pourquoi elles sont insuffisantes pour exprimer mon tout. Le dessein (Mercure) est ce que je peux voir se dessiner, et la volonté (Mars) consiste à vouloir un but prévu. Mais où vais-je chercher le but? 
Je le prends dans ce qui m’est présentement connu (le conscient). Donc je mets le présent à la place de l’avenir. De cette façon je ne peux atteindre l’avenir, mais j’engendre artificiellement un présent permanent. Je considère ensuite comme une perturbation tout ce qui pourrait venir interrompre ce présent et je cherche à le repousser (dans l’inconscient), afin que mon dessein soit conservé. Ce que je fais deviens une habitude, une habitude un caractère et un caractère un destin. Un destin me fait souffrir parce que le Soi, la semence de l’homme totale est ligotée.
La servitude peut être vue comme la semence ligotée en l’Homme, qui l’empêche d’avoir accès à sa totalité.

Le Christ, la semence de l'Homme totale est JE SUIS. Il dit de Lui-même: «Avant qu'Abraham fut, JE SUIS» et encore «Si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous resterez dans votre péché, la servitude. Asservi au monde extérieur.

Alors l’Homme cherche à conquérir à l’extérieur ce qu’il n’arrive pas à construire à l’intérieur.
Ainsi j’exclus le progrès (Uranus) de la vie. Avec quoi puis-je être conducteur du char, si ce n’est avec la volonté (Mars) et le dessein (Mercure)? Voilà pourquoi un sage ne désire pas être conducteur du char, car il sait que la volonté et le dessein (mars et Mercure sont des planètes personnelles) atteignent certes des objectifs (des objectifs personnels avec des fonctions psychologiques, planètes personnelles), mais qu’elles (fonctions psychologiques personnelles) perturbent le devenir de l’avenir.

Ce qui est à venir advient à partir de moi, je ne le crée pas, et pourtant je le crée, non pas, cependant, à partir du dessein et de la volonté de mon conscient, mais à l’encontre de mon dessein et de ma volonté, à l’encontre, c'est-à-dire je vais à l’opposé de mon conscient, vers l’inconscient, hôte des forces de transformations que sont Uranus, la pensée prométhéenne, la pensée de prométhée, la prévoyance qui apporte le feu de la connaissance aux hommes; Neptune l’amour véritable, l’amour bouddhique, qui dissout MON sentiment de séparativité avec ce qui est plus grand en moi et non en allant jouer au bon berger qui court après les brebis égarées pour faire leur bonheur (mon bonheur) en leur demandant de renoncer à elles-mêmes et Pluton, le maître des enfers qui apporte la force de détruire tout ce qui ne sert à plus rien et qui pourrait m’infecter, comme nous infectent en ce moment les lois capricorniennes établies par Saturne (l’ego), lois conservatrices et croyances en un Dieu unique historique qui s’opposent à l’évolution de la vie. 

Ainsi, si je veux créer ce qui et à venir, alors je travaille contre mon avenir. Et si je ne veux pas le créer, en revanche, alors je ne prends pas suffisamment part à la création de l’avenir, et alors tout advient selon des lois inéluctables dont je suis victime. 

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Pour celles et ceux que la lecture sur un écran gêne ou qui souhaitent imprimer les documents de ces douze Maisons pour les conserver, vous pouvez envoyer votre demande à cette adresse: chdonze@hotmail.com.

Je me ferai un plaisir de vous les envoyer

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La roue de l'expérience individuelle


 

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