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«Votre ennemi est votre meilleur professeur.» Lao Tseu
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Planète dite de «transformation», Pluton est découverte en 1930 et rétrogradée en 2006 au rang de «planète naine». Malgré ce changement de statut, on observe qu’elle continue de jouer un rôle dans la psyché humaine et cela avec toujours la même intensité malgré que des «scientifiques» avec leur raison raisonnante l’aient déclassée.
Il y a deux sortes d’intelligence, l’intelligence directive, dite de raison et l’intelligence imaginative, l’intuition qui est un éclair que Dieu nous prête, sans laquelle il est difficile d’interpréter ce que l’on ressent.
A ce niveau, ce n’est plus le moi qui décide, mais l’âme. On peut comprendre qu’en n’étant pas relié à son âme on s’expose à de graves dangers.
Votre ennemi est votre meilleur professeur. Lao Tseu.
Pluton, lié au pouvoir divin résidant dans les entrailles de la terre et Lucifer le porteur de lumière, celui qui apporte la lumière dans nos profondeurs souterraines, sont la même force qui fait remonter à la conscience tout ce qui n’a pas été dominé ou racheté par l’homme, autant collectif qu’individuel, afin qu’il puisse le purifier et le régénérer. Il ne sert à rien d'expliquer la lumière aux hommes quand ceux-ci ne peuvent pas la voir avec la conscience de leur moi.
L’entrée de Pluton en Verseau actuellement va enflammer les forces impétueuses de Lucifer.
C’est ainsi qu'il produit les grandes crises de l’histoire collective.
Sommes-nous devenus intègre, avons-nous changé nos habitudes en matière de pollution, qu’a-t-on changé dans l’emploi du pouvoir de l’agent, par exemple, depuis 2008. Car c’est de cela qu’il va être question dorénavant avec l’énergie Verseau. Il va falloir apprendre à faire un usage moins égoïste de l’emploi du pouvoir dans tous les domaines de la vie. Le mot clé du Verseau est SERVICE. Le vrai service n’est pas d’exploiter celui qui sait servir avec le bénévolat.
Sur le plan spirituel, c’est la résurrection, la capacité d’agir au nom de l’humanité commune des hommes, un des aspects du Christ. Don de soi, on est au service du monde mais pas d’une façon intellectuelle, c’est une réalité intérieure. On ne rend pas service au monde en voulant lui expliquer comment vivre pour le rendre meilleur. On rend service au monde en abandonnant son goût de pouvoir là où est Pluton dans son thème. On rend service à l'autre en abandonnant ce que sa fonction (la persona) exige et attend de soi de ce que l'on souhaite, en faisant la distinction entre ce que l'on veut et ce que son inconscient, l'énergie du signe de son Descendant a tendance à nous imposer.
Sur le plan de l'histoire personnelle tout le monde est concerné par ce transit de Pluton. Et c’est les premiers décans Verseau, Taureau, Lion et Scorpion qui vont être particulièrement impactés par cette entrée de Pluton en Verseau.
Cette épreuve n’est pas aisée, une force de résistance, en l’occurrence l’ego est à l’œuvre et le danger est grand de chuter à cet instant, surtout si l’homme a pu acquérir certains pouvoirs et que ceux-ci servent la folie dominatrice et destructrice du moi. On dit que Pluton va délivrer un ou des messages durant les trois prochains mois avant de rétrograder jusqu’en octobre.
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Ces messages ont pour but de mettre en lumière ce que les hommes ne veulent généralement pas voir, préférant laisser certaines choses en latence afin d’éviter d’avoir à les gérer.
Mais si durant ces trois prochains mois rien n’est entrepris, c’est à partir d’octobre que les véritables difficultés vont commencer.
Il y a certaines choses que l’on apprend mieux dans le calme et d’autres dans la tempête. Willa Cather.
Pluton n’est méchant qu’avec des gens qui se cramponnent à certaines formes collectives qui doivent être dépassées. C’est l’élément qui réduit tout à l’essentiel .
Pluton aimerait que l’on abdique avec notre pouvoir égocentrique.
Il représente tout ce qui, dans une vie humaine, tend à réduire toute chose à sa nature la plus fondamentale. Son pouvoir détruit impitoyablement toutes les superficialités, les imitations, les hypocrisies, les fausses idées, les fausses sécurités. L’individu doit passer par une expérience de dépouillement psychologique relatif avant de pouvoir apporter sa contribution la meilleure à la société, ce qui est aussi une signification de Pluton. Il symbolise le maître de nos profondeurs et exige de nous du courage et de l’humilité. Il peut nous pousser, à travers ses confrontations, à une grande fierté; mais, par la suite, celui qui n’a pas d’humilité fera inévitablement l’expérience de l’humiliation, car toute chose qui poursuit des buts personnels est appelée à disparaître.
Dans chaque cas particulier, l’action de Pluton est conditionnée par la façon dont la personne réagit aux expériences d’Uranus et Neptune. Cette fonction psychologique nous nettoie et nous purifie – pas toujours très tendrement – de tout ce qui, en nous, cache notre nature essentielle, notre «vérité d’être», notre dharma.
Les obstacles, les conflits que l’on rencontre, ce qui s’oppose à nous a pour but de nous amener à nous faire découvrir nos limites.
A titre d’exemple, Pluton transite depuis le 5 février 2023 sur l’Ascendant du président de «tous les Français». Il n’est pas prêt de sortir des enfers, un transit de ce genre dure environ 5 ans.
Quand une planète transite sur l’Ascendant, c’est le moment pour la personne de prendre conscience de cette fonction psychologique, qui pour Emmanuel Macron se trouve en Maison VIII, et de se demander comment elle l’utilise.
Avec Pluton il n’y a rien de personnel, c’est un état qui exige de nous une transformation totale de notre force d’activité fonctionnelle (l’ego).
Pluton transforme les comportements, alors qu'Uranus c'est les idées. Mais avant que Pluton puisse agir, il faut accepter que Neptune fasse son travail de minage au niveau des sentiments pour rendre le changement possible.
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Neptune nous place dans un brouillard d'insécurité dans lequel on n'a plus de repère (Saturne-ego), c'est la déprime.
Si le processus peut se faire, grâce à ça avec Pluton en Maison VIII, la personne va vivre consciemment avec les autres. Pluton empêche le processus de se sentir ensemble, il gère un processus plus important, car Pluton a pour fonction de changer ce qui empêche l’homme d’être conscient, dans cette Maison, il veut qu’on meurt au goût de pouvoir qui empêche de vivre le partage. Il oblige la personne à rechercher des bases nouvelles qui permettent d’établir ses relations sur des valeurs plus productives, socialement parlant. Pluton représente aussi le pouvoir du groupe qui permet de dominer les participants et d’autres groupes. L’union fait la force.
Dictature
On peut devenir dictateur ou victime d’une personne ou de groupes puissants, pas seulement sur le plan physique, mais aussi psychique. Avec Pluton en Maison VIII, les expériences obligent la personne à rechercher des bases nouvelles qui permettent d’établir ses relations sur des valeurs plus productives, socialement parlant. On veut établir un «ordre nouveau» dans le groupe de son choix. Un bouleversement radical dans les affaires ou dans une relation intime peut pousser à orienter sa vie dans une nouvelle direction.
Prise de conscience à effectuer quand on a Pluton en Maison VIII:
À travers les échecs, les humiliations, l'impossibilité de conserver ce qui a été établi, à travers la perte parfois douloureuse de la sécurité, la position de Pluton en VIII permet à l'individu de comprendre le concept de «faire table rase» ou de repartir à zéro. Dans cette position, d'une manière assez analogue à celle de la Maison XII, Pluton remet en cause avec une certaine intransigeance la signification de ce que la personne a accumulé, aussi bien sur le plan matériel que sur le plan relationnel dans la Maison II qui se trouve en face de la Maison VIII. (Voir les Maisons)
Il est parfaitement dangereux avec cette configuration de laisser «la poussière sous le tapis» puisque tout ce qui est d'ordre contentieux demande d'être réglé au jour le jour par le développement d'une acuité parfaite, dans le registre des relations du moi et du non-moi. Le problème, c'est que le président de «tous les Français» a un Ascendant Capricorne qui incite à la procrastination. C'est ce que Pluton dans la rue lui susurre. Saura-t-il l'entendre?
Dans les moments difficiles, on peut se sentir écrasé par des événements suscités par la position de Pluton en VIII, mais ce sentiment d'être soumis à la fatalité n'a pas d'autre finalité que de diriger la personne vers la relation d'harmonie avec l'univers qui délivre du poids d'en être séparé. Le chemin est difficile à trouver, et ne s'impose jamais de lui-même, alors il faut sans cesse écarter les fausses pistes plutôt que de prétendre établir un itinéraire.
Le 26 mars 2023
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Uranus ou comment éviter d'être englouti par le conservatisme saturnien
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Quand il suffit d'insister pour faire son propre malheur
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D’habitude nous aimons aller de l’avant jusqu’à vouloir forcer là où il y a une résistance dans ce qui s’oppose à «nos» désirs conscient. Le cycle de Saturne dure 29 ans et quelques mois que l'on peut diviser par 4, ce qui donne des pérodes de 7 ans. A chaque période de 7 ans il y a changement d'orientatation. A la fin de la 3e période, c'est à dire après 20-21 ans ou 58-59 ans, il y a crise de conscience. Il faut réaliser que le cycle qui a commencé il y a 20 ans va vers sa fin et qu'il faut réfléchir et envisager un nouveau départ qui aura lieu dans 7 ans.
Pluton qui est dans le signe du Capricorne depuis février 2008 cherche à détruire tout ce qui est faux dans les institutions sociales et financières. Au niveau individuel, il nous questionne en profondeur sur la notion de croissance individuelle et de responsabilité pour aller vers une plus grande maturité, ceci jusqu’en novembre 2024.
Si l’être humain considère que les conflits qu'il traverse font partie de lui-même, constituent son identité, il va avoir tendance à cultiver un grand nombre de défenses, parce qu'il va s'identifier à ses conflits, et en s'identifiant à ses conflits, il risque de chercher des rapports de force pour en sortir, des rapports de force cultivés. Ou bien il va sombrer dans la crise émotionnelle, passive, yin, ou bien il va sombrer dans l'intimidation, l'autoritarisme pour venir à bout de ce conflit. Mais si le sujet humain considère que les conflits qui lui sont donnés ne sont que des événements, que des phases, qui n'ont pas d'autre but que d'élargir le champ de sa conscience, à ce moment-là, il devient pratiquement inutile pour lui de s'approprier les conflits qu’il traverse et de cultiver des défenses vis-à-vis de ses conflits.
Pourquoi? Parce que souvent la résistance du monde extérieur, à nos souhaits, à nos décisions et à nos projets, est souvent proportionnelle aux défenses. C'est-à-dire, plus on s'oppose à l'adversité, plus cela, parfois, renforce l'adversité — on sait que c'est un leitmotiv dans le taoïsme ésotérique, où l'on peut dire que le yin bien intégré absorbe l'adversité au lieu de s'y opposer.
Il suffit d'insister
La scène se passe sous un réverbère, un monsieur visiblement éméché scrute longuement le trottoir. Survient un policier qui s’enquiert de ses recherches. «J’ai perdu ma clé», répond l’ivrogne. Et les deux hommes se mettent à chercher ensemble. Au bout de quelques minutes, le policier s’étonne: «Vous êtes bien sûr de l’avoir perdue ici, votre clé? D’où la réponse pleine de logique: Non, je l’ai laissée tomber plus loin, par là-bas, mais il fait beaucoup trop sombre.»
Absurde, dites-vous? Mais alors, c’est que vous-même ne cherchez pas au bon endroit. Certes, la recherche n’aboutira à rien, c’est tout l’intérêt de la manœuvre. Il suffit d’insister.
L’inconfort croissant qui en résulte, joint à la certitude inébranlable qu’il n’existe nulle autre solution, ne peut conduire qu’à une conclusion et une seule: il faut insister.
Ce faisant on ne peut que s’enfoncer dans le malheur.
L’importance de ce mécanisme pour l’apprenti qui cherche à faire soi-même son malheur est évidente. Son application est à la portée du débutant n’ayant bénéficié d’aucune formation particulière. Son usage est d’ailleurs si répandu que depuis Freud, il assure l’existence confortable de générations de spécialistes qui ont toutefois préféré à notre «il suffit d’insister» un terme de consonance plus scientifique: névrose.
Mais qu’importe le terme, pourvu qu’on ait l’effet. Et l’effet est garanti aussi longtemps que l’étudiant s’en tient à deux règles simples. Premièrement, une seule solution est possible, raisonnable, autorisée, logique; si elle n’a pas encore produit l’effet désiré, c’est qu’il faut redoubler d’effort et de détermination dans son application. Deuxièmement, il ne faut en aucun cas remettre en question l’idée qu’il n’existe qu’une seule solution et une seule. C’est sa mise en pratique qui doit laisser à désirer et peut être encore améliorée.
Ce que ne disent pas ceux qui veulent enseigner aux autres comment vivre pour faire de soi un génie du «faire son malheur», c’est qu’il existe une solution.
Notre souverain est l’esprit de ce temps, qui domine et dirige tout en nous, c’est l’esprit commun avec lequel nous pensons et agissons aujourd’hui. Sa puissance est énorme, car il nous a apporté des biens immenses et enchaîné par le biais d’incroyables jouissances. Il est paré des plus belles vertus héroïques et voudrait nous pousser vers les hauteurs de l’éclatant pouvoir social pour qu’elles s’élèvent à l’infini.
Le héros (l’ego), le personnage aimé du public veut développer tout ce qu’il peut. Mais l’esprit anonyme des profondeurs fait remonter de l’inconscient, du fond du cratère, tout ce que nous ne pouvons pas. Ne pas pouvoir empêche de continuer à s’élever. Une plus grande hauteur exige une plus grande vertu.
Nous ne la possédons pas. Il nous faut d’abord la créer en apprenant à vivre notre incapacité à pouvoir. C’est elle que nous devons insuffler à notre vie. Car comment sinon pourrait-elle se développer et finalement pouvoir?
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Nous ne pouvons pas anéantir notre incapacité à pouvoir et nous élever au-dessus d’elle. Mais c’est précisément ce que nous voulons.
Quand des planètes sont rétrogrades dans un thème natal à la naissance ou le deviennent durant l'existence, l’incapacité à pouvoir est sur nous et exige sa part de vie. Quand nous nous abandonnons à notre incapacité à pouvoir, selon la volonté de l’esprit de ce temps, nous croyons que c’est une perte. Mais ce n’est pas une perte, c’est un bénéfice qui ne se mesure cependant pas en biens extérieurs mais en aptitude intérieure.
Quand nous apprenons à vivre avec notre incapacité de pouvoir nous apprenons beaucoup. Cela nous conduit à apprécier les moindres choses et à sagement nous limiter, ce qu’exige une prise de hauteur. Quand tout ce qui est héroïque est anéanti en nous, nous retombons dans le lamentable état qu’est celui de l’être humain et dans pire encore. Nos raisons les plus profondes se trouvent dans une grande effervescence, car arrivée à son paroxysme, notre tension, qui valait pour ce qui est dehors de nous, les agitera (une masse d’énergie venant de l’âme, la libido non plus projetée à l’extérieur mais réintroduite à l’intérieur vient activer les archétypes dans l’inconscient qui viennent dans le conscient sous forme de symboles).
Ce qui est héroïque en nous
Il est possible que nous tombions dans le bourbier fangeux de nos bas-fonds, dans les décombres accumulés en nous au fil des siècles. Tout ce que nous avons oublié reprend vie en nous, chaque passion humaine et divine.
Ce qui est héroïque en nous, c’est que nous sommes dominés par l’idée que ceci ou cela est bon, que tel ou tel acte est indispensable, que telle ou telle chose est répréhensible, que tel ou tel but doit être atteint par un travail persévérant, qui ne quitte jamais la voie tracée. Ce faisant on pèche contre l’incapacité à pouvoir. Mais l’incapacité à pouvoir existe. Personne ne peut la nier, la critiquer ou l’étouffer de ses cris. Aucune acrobatie intellectuelle visant à nier l’existence du monde ne fait le poids face à la réalité du monde. Nietzsche en a fait la triste expérience.
Maintenant, la connaissance des mécanismes et des processus produisant le malheur doit cesser d’être un secret jalousement gardé par la psychiatrie et la psychologie.
Cela fait 2000 ans que nous vivons en croyant ce que nous ne savons pas, en ayant bien appris à vivre en sorte que notre main gauche ignore ce que fait notre main droite, en ignorant ce que l’on sait. Avec la venue de l’ère du Verseau, on peut commencer à se préparer à vivre en sachant ce que l’on sait et plus ce que l’on croit.
Ce que dit Paul Watzlawick - Psychothérapeute
«Etre malheureux est certes à la portée du premier venu. Mais se rendre malheureux, faire de soi-même son malheur sont des techniques qu’il faut apprendre.
Cela nous l’apprenons sous la pression de l’environnement à peine avons-nous poussé notre premier cri. Cela s’appelle le conditionnement social et religieux.
Parmi les secrets et les mécanismes conseillés pour faire de soi-même notre propre malheur, il y a les pièges de l’altruisme.
Qui aime veut venir en aide à l’objet aimé. Mais le désir spontané de voler au secours d’autrui ne présuppose pas forcément l’existence d’une relation amoureuse individuelle, [qui est l’expérience de la Maison VII en astrologie].
Au contraire, l’altruisme qui pousse à venir en aide à un inconnu est considéré comme une manifestation d’une particulière noblesse. Une vertu. Cette aide altruiste constitue un idéal élevé et (dit-on) contient en elle-même sa propre récompense.
Pour mettre en doute la pureté altruiste, il suffit de se demander si l’on ne possède pas, dans le fond des mobiles cachés. Ne visait-elle pas à en mettre plein la vue à des tiers. Voulais-je me faire admirer? Contraindre quelqu’un à la gratitude envers moi, en faire comme on dit si bien, mon «obligé»?
Mais il n’existe manifestement pas de limites au pouvoir de la pensée négative. Pour le pur tout est pur; mais le pessimiste, au contraire saura découvrir le traquenard.
En consultant la littérature professionnelle, on découvrira que, au fond, le brave pompier est pyromane; que le militaire héroïque tend à réaliser ses pulsions suicidaires, voire meurtrières; que celui qui dit avoir la foi et qui devient sa victime montre l’assassin qui est au fond de lui; que le célèbre détective parvient tout juste à socialiser le déséquilibre paranoïaque de sa personnalité, que tout pharmacien est un empoisonneur, que tout médecin est un sadique secret; tout gynécologue et un voyeur, tout psychiatre un démiurge, etc.
Les altruistes qui ne parviendraient pas à découvrir et à évaluer ces motivations réelles ont la possibilité de faire de leur altruisme un enfer particulier excédant de loin l’imagination du profane pas très doué.
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Tout ce dont il est besoin ici est une relation fondée principalement sur le fait que l’un des partenaires a besoin d’aide [qui est l’une des expériences de la Maison V en astrologie], ou prétend avoir besoin d’aide, tandis que l’autre est prêt à la fournir.
Il est dans la nature d’une telle relation de n’avoir que deux résultats possibles, et les deux sont fatals. Soit l’aide n’abouti à rien, soit elle réussit. Dans le premier cas, l’altruiste le plus invétéré finira par avoir son compte et se retirera de la relation. Mais dans le second, en cas de réussite, l’autre cessera par définition d’avoir besoin d’aide et la relation s’effondrera d’elle-même, ayant perdu sa signification.
On trouve dans la littérature des XVIII et XIX siècles des écrits qui montrent un jeune noble consacrant sa vie au salut de quelque prostituée dépravée et démoniaque (mais demeurée bien entendu, tout au fond, innocente et aimable).
On dispose d’exemple plus pratiques qui nous sont fournis par le cas de ces femmes, presque toujours intelligentes, responsables et prêtes au sacrifice, qu’anime la tentation fatale de racheter quelque brebis perdue, alcoolique, joueur et autre délinquant par le suave pouvoir de leur amour et qui, jusqu’à la fin généralement tragique, réagissent au comportement immuable de l’homme sur lequel elles ont jeté leur dévolu par un surcroît d’amour, de compréhension et d’assistance. Car c’est en voulant faire le bonheur de l’autre que l’on pense faire œuvre de rédemption à son propre sujet. Malheureusement on reste empêtré jusqu’au cou dans ses propres problèmes.
Du point de vue de leur capacité à engendrer le malheur, ces relations sont presque parfaites, car les deux partenaires s’y complètent d’une manière quasiment inimaginable dans des circonstances plus positives.Pour pouvoir se sacrifier, une femme de cette trempe a besoin d’un homme faible et assailli de difficultés. Car dans la vie d’un partenaire relativement normal et indépendant, il n’y aurait, à ses yeux, ni assez de place ni suffisamment de besoins pour son amour et, par conséquent, pour elle.
Quant à lui, il a absolument besoin qu’une altruiste imperturbable l’aide à poursuivre son interminable série d’échecs. Partisane de l’échange égalitaire, une femme aurait vite fait de sortir d’une telle relation, à supposer qu’elle y soit entrée.
Dans la théorie de la communication, ce modèle est connu sous le terme de collusion, de stratagème. Un strate ah j’aime: une couche pour cacher ce que je désire.
Ce modèle désigne un arrangement assez subtil, une forme de donnant donnant (souvent inconsciente), dans lequel je me laisse confirmer et sanctionner par mon partenaire dans la manière dont je me vois moi-même [Maison V] et désire me montrer.
Le débutant ignorant, qui ne sait pas encore comment on peut faire son malheur soi-même demandera naïvement pourquoi ce besoin d’un tel partenaire. La réponse est simple: peut-on imaginer un prêtre sans requérants, une mère sans enfants, un chef d’Etat sans Etat, un médecin sans malades, un écrivain sans lecteurs, un sauveteur sans personnes à sauver, un sportif sans spectateurs… Ce seraient des ombres, des ébauches d’êtres humains, pour ainsi dire.
C’est pourquoi la recette pour arriver à faire son malheur soi-même est la suivante:
Il convient de découvrir un partenaire qui, en étant ce qu’il est, nous permet d’être ce que nous voulons être.
Seul un partenaire jouant dans sa relation avec nous le rôle requis peut nous rendre «réel».
En son absence, pour l’acteur de théâtre par exemple, sans les spectateurs il n’est pas «réel», il manque les émotions, il nous faut dépendre de nos seuls rêves, dont l’irréalité est un caractère reconnu.» Vidéo à voir :
https://www.youtube.com/watch?v=3lx3EjE0Trw
Seul celui dont le désir se détourne des choses extérieures parvient au siège de l'âme. L’absence d’engagement dans le monde extérieur peut faire preuve d’un service (Verseau) intérieur, et non d’un service avec l’idée d’exploiter celui qui sait servir, qui sait s’oublier.
Ce service peut être fait à la place de projeter chez l’autre, qu’on dit aimer, l’image de nos propres besoins de rayonner, (Lion) en se plaçant sur un piédestal sur des plateaux de télévision, dans les journaux, etc. pour se faire remarquer par peur de ne pas être vu «réel».
Le sens personnalisé de l’individu n’est plus dominant en ce moment, il y a donc un risque de voir l’homme être traité comme un numéro, le sens humain disparaît au profit d’une vision plus large dans laquelle la personne en tant que telle ne compte plus.
L’individu est considéré comme un moyen de consommation et de production et rien d’autre, on le rejette, on le masque. La notion de sa raison d’être en tant qu’humain est sacrifiée sur l’autel des droits sociaux, de la collectivisation. Alors que la forte énergie Poissons, avec Neptune en ce moment, devrait nous inciter à incarner le courage du futur, ne sommes-nous pas en train de vivre une période faite de pureté propre au côté tyrannique de la Vierge, le signe en face des Poissons.
Le 24 août 2021
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Les phases de la Lune en direct
Ce module à gauche affiche l'état de la Lune au moment de l'ouverture de la page, ainsi que sa position et celle du Soleil, Mercure, Vénus et Mars.
L'astrologie humaniste est un outil qui permet de s'individualiser, de sortir du mythe collectif en accédant à son propre Soi, sa personalité globale, non entièrement saisissable
L'art de l’astrologie parle d'un mystère. Un mystère incréé qui fut préparé par Dieu de façon telle que rien ne soit semblable à lui à l'avenir et qu'en outre il ne revienne jamais à ce qu'il était, car de même qu'un fromage ne redeviendra jamais du lait, de même que ce qui est engendré ne retournera jamais à sa première matière.
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Christian Donzé
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