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Avec l'entrée de Saturne en Poissons, apprenons à ne plus vivre en victime

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L’alchimiste Dorn encourage chacun en le conseillant: «Efforce toi de devenir tel que tu veux que soit l’œuvre à laquelle tu aspires».

Depuis que Saturne est entré en Poissons le 7 mars 2023, nous pouvons nous intéresser à ce qu’il apporte comme éclairage supplémentaire sur ce qui d’habitude est pris comme allant de soi. Qui dit éclairage supplémentaire dit davantage de lumière là où d’habitude des matériaux psychiques souterrains restent dans l’ombre. L’ombre est la conséquence du refus de la tentation du mal. De ce que l’on ne vit pas, de ce que l’on fuit par peur et qui nous fait souffrir.
D’habitude nous vivons à la lumière de notre conscient qui tourne suivant sa propre loi si l’on ne cesse pas d’exercer ses occupations habituelles, alors le chrétien prie Dieu de ne pas le déranger, de ne pas le soumettre à la tentation, pourtant le chrétien pèche tout le temps puisqu’il cède à la tentation du bien. En effet, nul bien n’est si parfait qu’il ne commette d’injustice et ne détruise ce qui n’aurait pas dû être détruit. Nous sommes des aveugles. Nous ne vivons qu’à la surface, seulement dans l’aujourd’hui et ne pensons qu’à demain.

Fidèle à son habitude, Saturne avec son réalisme apporte un éclairage supplémentaire sur ce qui d’habitude est pris comme allant de soi selon nos occupations habituelles.
Il y a un travail nécessaire, occulté et étrange, un travail essentiel qui doit être fait là où passe Saturne dans le thème. On pense pouvoir se dispenser de ce souci et de cette tâche si nécessaire. Il y a beaucoup de choses fausses qui vivent en chacun et beaucoup de choses justes qui sont mortes parce que refoulées. 
Ceci est mis en lumière depuis que Saturne est entré en rétrogradation le samedi 29 juin dernier.

Dimanche 8 septembre 2024

S'il est une période importante, c'est bien celle de maintenant, puisque Saturne sera en opposition exacte avec le Soleil, le dimanche 8 septembre prochain.
Ensuite et jusqu’à la fin de sa rétrogradation le 15 novembre, il nous restera 10 semaines pour réorienter l’emploi de la fonction psychologique instinctive de cette planète.
Saturne symbolise la capacité d’être responsable de soi, d’être son propre père et quand elle est rétrograde comme en ce moment, c’est l’occasion de se déconditionner de toutes les formes de protections mises en place, en se socialisant, pour se protéger de la vie, tout ce qui pourrait cacher et déguiser les points faibles du «moi je».

Quelle part d’ombre y a-t-il dans l’énergie du Signe des Poissons que nous puissions en ce moment  reconnaître?
C’est l’indolence avec laquelle nous avons l’habitude de vivre en tant que victime. En regardant son propre thème, on peut voir dans quel champ d’expérience on vit en déclarant: «Je suis paumé, je ne suis rien qu’une goutte d’eau dans l’océan». «Excusez-moi, je ne sais pas où j’en suis et où je suis», ou alors «Excusez-moi, mais, oh la la, j’ai oublié de vous avertir que je ne pourrai pas venir à ce rendez-vous». On ne s’en rend pas toujours compte, mais il y a de la violence en s'affichant en tant que victime.

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Saturne va mettre en lumière jusqu’en février 2026, sa peur de se situer. C’est souvent une fuite, car l’ombre est, et celle-ci est terrible, le mépris, l’orgueil spirituel et la violence. L’ombre des Poissons est très violente quand elle se met en colère, quand elle se montre.

C’est la mauvaise image de soi qui mène à l’automatisme de vivre par procuration, par dépersonnalisation, avec le risque de devenir une véritable éponge et de tout absorber sur son passage. C’est la dissolution psychique, la fuite devant la peur de voir dans sa cave. Là où se trouve encore tout ce qui manque pour être une totalité, un vrai individu.

Saturne va nous demander de nous incarner et d’oser regarder devant, d’opter pour le courage du futur et de ne pas sans arrêt être hanté par les souvenirs du passé, les peurs irrationnelles et le mythe de l’éternel victime. Il faut vivre dans la réalité, c’est en vivant dans ce qui est le réel que l’on surmonte les pressions insidieuses exercées par les fantômes de son passé, personnel et racial. Il ne faut pas constamment séjourner dans le «domaine psychique» empli de présences astrales et de souvenirs émotionnels. 

Les Poissons, un Signe d'eau

On ne doit pas non plus s’attarder trop longtemps dans le domaine où les grandes institutions et les traditions culturelles et religieuses du passé qui poursuivent toujours une existence dépassée. Les Poissons est un signe d’eau. L’eau est un élément qui épouse. Il y a l’eau du Cancer qui permet d’être en contact avec ses propres besoins, «suis-je en contact avec mes propres besoins, suis-je capable de me nourrir où suis-je toujours entrain de nourrir les autres?» Il y a l’eau du Scorpion «suis-je capable de vibrer à l’échelle humaine sans disparaître dans la multiplicité des choses? Il y a l’eau des Poissons «suis-je capable d’épouser la totalité du monde pour en faire une semence?». Synthèse et transcendance, c’est le signe de la fin d’un cycle, mais aussi le prélude d’un cycle nouveau. Il faut apprendre à vivre dans le présent conçu comme un mouvement continu allant du passé au futur. Avoir une foi en l’avenir, au point qu’on arrive à créer quelque chose qui diffère du passé tout en l’incorporant et en lui donnant une signification constructive. Autrement dit, l’attitude qu’on a envers le passé conditionne la façon dont on va rencontrer le futur afin de lui donner un nouveau sens.

Propos de Jung dans son Livre Rouge, écrit à partir de novembre 1913 et qu'il a médité durant plusieurs années.

En fait le sens réside dans la manière et dans la direction de la recréation. Mais comment puis-je me créer un conducteur de char (de sens)? Ou bien mon souhait est-il d’être moi-même le conducteur de mon char (sens)? Je ne peux me conduire moi-même que par ma volonté (Mars) et mon dessein (Mercure). Mais la volonté et le dessein ne sont que des parties de moi-même. Voilà pourquoi elles sont insuffisantes pour exprimer mon tout. Le dessein (Mercure) est ce que je peux voir se dessiner, et la volonté (Mars) consiste à vouloir un but prévu. Mais où vais-je chercher le but? 

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Je le prends dans ce qui m’est présentement connu (dans mon conscient). Donc, je mets le présent à la place de l’avenir. De cette façon je ne peux atteindre l’avenir, mais j’engendre artificiellement un présent permanent. Je considère ensuite comme une perturbation tout ce qui pourrait venir interrompre ce présent et je cherche à le repousser (dans l’inconscient), afin que mon dessein soit conservé. Ce que je fais deviens une habitude, une habitude un caractère et un caractère un destin. Un destin qui me fait souffrir parce que le Christ, la semence de l’Homme totale est ligotée.

L'inconscient, l'arbre du paradis

La servitude de l’homme peut être vue comme la semence ligotée en l’Homme, ce qui l’empêche d’avoir accès à sa totalité. Alors l’homme cherche à conquérir à l’extérieur ce qu’il n’arrive pas à construire à l’intérieur.
Ainsi j’exclus le progrès (Uranus) de la vie. Avec quoi puis-je être conducteur du char, si ce n’est avec la volonté (Mars) et le dessein (Mercure)? Voilà pourquoi un sage ne désire pas être conducteur du char, car il sait que la volonté et le dessein (mars et Mercure qui sont des planètes personnelles) atteignent certes des objectifs (des objectifs personnels avec des fonctions psychologiques, planètes personnelles). Mais c’est justement  les fonctions psychologiques personnelles qui perturbent le devenir de l’avenir.

Ce qui est à venir advient à partir de moi, je ne le crée pas, et pourtant je le crée, non pas, cependant, à partir du dessein et de la volonté de mon conscient, mais à l’encontre de mon dessein et de ma volonté, à l’encontre, c'est-à-dire je vais à l’opposé de mon conscient, vers l’inconscient, hôte des forces de transformations qui sont symbolisées par les planètes transpersonnelles.
Ces forces qui incitent chaque humain à élever ses aspirations humaines.
Il y a tout d’abord Uranus, la pensée prométhéenne, le génie profond, la (pré)-voyance qui apporte le feu de la connaissance aux hommes; ensuite Neptune, l’âme humaine, l’amour véritable, l’amour bouddhique, qui dissout son sentiment de séparativité avec ce qui est plus grand en moi et non en jouant au bon berger qui court après les brebis égarées pour faire leur bonheur (mon bonheur), et ceci en leur demandant de s’oublier, de renoncer à elles-mêmes et pour terminer avec Pluton, le maître des enfers qui apporte la force d’éliminer tout ce qui est faux, donc ce qui ne sert à plus rien et qui pourrait infecter notre nature. 
Qui pouvait imaginer ce qu’il allait falloir éliminer durant ces 15 dernières années dans les lois capricorniennes. Ces lois conservatrices qui infectaient les valeurs socioculturelles établies par Saturne (l’ego). 

Ainsi, si je veux créer ce qui et à venir, alors je travaille contre mon avenir. Et si je ne veux pas le créer, en revanche, alors je ne prends pas suffisamment part à la création de l’avenir, et alors tout advient selon des lois inéluctables dont je suis victime.
En décembre 2024, Pluton entrera en Verseau. Un nouveau chapitre va s’ouvrir dans le livre de l’histoire de l’humanité.
 

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C'est le moment de rompre avec le modèle judéo-chrétien des ères du Bélier et des Poissons, qui voient dans le monde l'œuvre d'une divinité unique comme causalité créatrice. La date de l'entrée dans l'ère du Verseau est difficile à préciser. Astrologiquement, le commencement du prochain éon devrait survenir entre 2000 et 2200. Ceci fait référence aux «mois platoniciens» ou éons, fondés sur les théories astrologiques relatives à la précession des équinoxes. Chaque «mois platonicien» correspond à un Signe du zodiaque et chaque ère ou éon dure environ 2300 ans.
On relève qu’aux environs de l’an -7 avant J.-C., une conjonction Saturne-Jupiter s’est produite, qui représente l’union des opposés extrêmes, et qui placerait de ce fait la naissance du Christ dans l’ère des Poissons, au début de ce Signe. Le Signe des Poissons est souvent figuré par deux poissons qui nagent dans des directions opposées.

L'ère des Poissons désigne le moment où ce qui avait été réuni se sépara en un monde inférieur (l'ombre) et un monde supérieur (la persona, l'idéal, qui est une moquerie pour notre Etre profond). Lorsque la force de croissance commence à s'épuiser, alors les contraires qui avaient été réunis se séparent à nouveau. Le Christ avait rejeté tout l'inférieur (le corps, le féminin, l'intuition) en enfer, car cela allait à l'encontre du bien. Il devait en être ainsi. Mais ce qui est séparé ne peut le rester pour toujours. Les opposés se réuniront à nouveau et l'ère des Poissons sera bientôt épuisée elle aussi. Nous pressentons et comprenons que la croissance a besoin des deux, c'est pourquoi nous faisons coexister le bien et le mal en réintégrant l'inconscient dans le conscient. Ce que Jung a appelé processus d'individuation.

Actuellement, il s'agit  de chercher à se guérir du dualisme du christianisme par la réalisation du Soi et de ses modalités, afin de pouvoir accueillir la nouvelle ère à venir, celle du Verseau.

Le 19 août 2024.

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  Voici venu le temps d'accepter le changement avec l'entrée de Pluton en Verseau et le transit de Saturne en Poissons  

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Pluton entrera en Verseau le 19 novembre 2024 pour une durée de 20 ans et 3 mois avant d’entrée en Poissons. 

Quelque chose va avoir besoin de mourir durant les années à venir.

Pluton n’est dur qu’avec des gens qui se cramponnent à certaines formes collectives qui doivent être dépassées. C’est l’élément qui réduit tout à l’essentiel. Mort, destruction sur son passage de tout ce qui empêche la vie d’être au niveau collectif et individuel. Ce qui fait souffrir les hommes, la guerre et la maladie sont une tentative de révolte contre ce qui empêche de vivre, le vouloir collectif.
L’entrée de Pluton en Verseau en novembre 2024 va enflammer les forces impétueuses de Lucifer. Ce n'est pas à travers les livres que nous allons savoir ce que c'est qu'une grave crise historique de l'histoire humaine, nous allons en être témoins de notre vivant.
Sommes-nous devenus intègre, avons-nous changé nos habitudes en matière de pollution, qu’a-t-on changé dans l’emploi du pouvoir de l’argent. Comment les banques suisses gèrent-elles l’argent des mafieux? L’église continue-t-elle d’exploiter l’incrédulité de naïfs croyants, a-t-elle fait le ménage? Toutes celles et tous ceux qui profitent de leurs positions pour obtenir des «services» en profitant des autres.

Car c’est de cela qu’il va être question dorénavant avec l’énergie Verseau. Il va falloir apprendre à faire un usage moins égoïste de l’emploi du pouvoir dans tous les domaines de la vie. Le mot clé du Verseau est SERVICE. 

Le notion de service n’est pas d’exploiter celui qui sait servir. Malheureusement, il semble déjà que nous n'avons pas pris la bonne direction, on peut le voir dans la diminution des services dans les administrations et les service médicaux, etc. C'est la privatisation qui s'installe.
Le vrai service c’est le don de soi, on est au service du monde, pas d’une façon raisonnable,

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pas au niveau de l’activité intellectuelle mais de l’activité mentale, c’est une réalité intérieure. 

On ne rend pas service au monde en voulant lui expliquer comment vivre. On rend service au monde en abandonnant son goût de pouvoir et au niveau personnel c'est là où est Pluton dans son thème.

On rend service à l'autre en abandonnant ces jeux hypocrites que l’on mène avec soi-même, que l’on aurait en dégoût s’il n’était avisé, dans le monde des hommes, de jouer ce que les autres attendent de nous. Cette fameuse image de soi, la persona, que l’on admire et que l’on joue devant tout le monde. C’est cela qu’il faut abandonner pour l’amour de cet Autre, le Soi.

 L'entrée de Pluton en Verseau s'accompagne du transit de Saturne, maintenant en Poissons jusqu’en 2025. Saturne offre à l’homme la possibilité d'amener un cycle d’activité à une fin qui sera en même temps la graine d’un futur. Cela signifie qu’on n’accepte pas la mort – ni la fin d’un cycle d’expérience, comme définitive, comme quelque chose après quoi rien ne reste de ce qui fut. Pour cette raison, les Poissons symbolisent le courage d’arriver à l’immortalité, de transcender, la volonté d’extraire la quintessence des expériences et d’en faire une semence d’où la vie nouvelle pourra surgir, tôt ou tard. 

C’était le sens du message donné il y a 2000 ans. Un message détourné au cours des siècles par des hommes épris de pouvoir. C’était le début de l’ère des Poissons qui a succédé à l’ère du Bélier, qui lui avait succédé à l’ère du Taureau, etc. Aujourd’hui, au niveau collectif et planétaire, l’humanité vit une période critique. Les hommes doivent transcender le lourd passé de l’humanité; malheureusement ils sont encore si attachés à des patterns désuets 

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qu’il est difficile de trouver des gens ayant le courage nécessaire pour écarter les fantômes et affronter sans peur le futur transcendant.

Culpabilisés par leur vie non réalisée, donc apeurés devant l’Inconnu, la plupart des êtres humains se cramponnent aux restes de traditions apparemment sûres ou cherchent à fuir dans l’informe, l’irréel, l’intelligence artificiel et le miroir de leurs téléphones portables. La multiplicité des choses creuses, l’argent virtuel, le paradis des drogues et des croyances religieuses. 

   Anarchie et confusion    

La perfection de la Vierge sans la miséricorde des Poissons conduit au totalitarisme et la miséricorde (les Poissons) sans la perfection (la Vierge) conduit à l'anarchie et à la confusion.
Ce qui nous est proposé maintenant, c’est de vivre un juste équilibre entre ces deux opposés.
Car nulle perfection n’est si parfaite qu’elle ne commette d’injustice et ne détruise ce qui n’aurait pas dû être détruit, la compassion.
C’est donc le moment de comprendre le sens de toutes les restrictions qu’on a connues depuis 2012 et 2018, dates à laquelle Pluton est entrée en Capricorne et Saturne également en Capricorne. Qu’avons-nous retenu de cette mise en demeure de revoir nos habitudes. Force est de constater que  pas beaucoup de choses ont changé.

Au niveau individuel, il est réaliste de dire que les personnes qui ont soit une cuspide, une planète ou un autre objet dans leur thème entre le 1er et le 8e degré Poissons, vont se plaindre et devoir grandir en faisant un effort de discipline. 
C’est le moment où le champ d’expériences touché par Saturne va être ralenti.

L'ère des Poissons se termine, c'est le moment d'arrêter de faire des hommes des «camés léons», des moutons et de rendre à l'homme sa dignité humaine.

Le 20 avril 2024

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  L'action de Pluton vise à nous purifier de ce qui empêche la vie d'être  

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A l’occasion de l'entrée de Pluton en Verseau le 19 novembre 2024 pour une durée de 20 ans et 3 mois, l’occasion est belle d’en découvrir le sens. 
Quand on parle de liberté, on parle de libre arbitre, de choix. Il n’y a guère de choix à moins que Saturne nous en ait donné le pouvoir ou, plus exactement, qu’il nous donne la possibilité d’une véritable lucidité qui est synonyme à l’idée de liberté.
Quand on est en face d’une chose dans l’ignorance relative, on va lui donner une étiquette qui ne correspondra pas à sa véritable signification et on sera par là attaché à elle sans pouvoir s’en délivrer. Les choses n’ont pas la véritable signification qu’on leurs donne. La signification des choses est une possibilité créée par l’homme pour donner du sens à la vie.

Arriver à comprendre une situation jusqu’à son origine c’est littéralement s’en détacher.
Même si on continue à être dans le réseau de cette situation, il se trouve qu’on en devient un interlocuteur.
Quand on parle à une situation, quelle qu’elle soit, on a la première sensation d’une véritable liberté.
La liberté ne va pas avec l’ignorance, la liberté va avec la connaissance.
La connaissance des choses restées dans la psyché objective, l’inconscient, voilà ce à quoi les enfants du chaos, Uranus, Neptune et Pluton nous invitent à intégrer. 
En astrologie humaniste, la vie psychique est à considérer en termes de mythologie et il nous faut considérer les facteurs mythologiques comme étant à l’arrière-plan de la destinée humaine en termes de symbole.
Tous les événements désobligeants, désagréables, tout ce qui est appelé problème, tout 
ce qui suscite conflit et crise n'a pas d'autre finalité que de réduire le décalage entre le regard inconscient dépassé par les événements et le regard conscient du sujet dans la maison investie.
Pluton représente tout ce qui, dans une vie humaine, tend à réduire toute chose à sa nature la plus fondamentale. Son pouvoir détruit impitoyablement toutes les superficialités, les imitations, les hypocrisies, les fausses idées, les fausses sécurités. L’individu doit passer par une expérience de dépouillement psychologique relatif avant de pouvoir apporter sa contribution la meilleure à la société. Si l'individu pense que la vie lui veut du mal, c'est parce que sa conscience résiste. La conscience n'existe pas par elle-même, elle est née à partir de l'inconscient. 

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 La planète nous nettoie et nous purifie – 
pas toujours très tendrement – de tout ce qui, en nous, cache notre nature essentielle, 
notre «vérité d’être», notre dharma.
Dans la mythologie, Pluton règne sur le monde inférieur, le royaume des enfers, l’inconscient.
L’Hadès recouvre notamment des composantes psychiques jugées inférieures. En d’autres termes, leur infériorité ne tient pas à elles-mêmes, mais au jugement que nous portons  sur elles et au rejet dont elles font l’objet.

Dans le monde de la totalité psychique, la notion de moi et de non-moi fait partie du réel. 



Les six premières Maisons sous l’horizon dans la zone bleue sont composées d’expériences qui permettent le développement d’un «je» sous la dynamique de la subjectivité alors que les expériences au dessus de l’horizon réclament de la part du «je» un effort afin de devenir objectif. Ce sont des expériences qui demandent de devenir conscient du monde et des autres.

Ce «je» doit reconnaîtreque que tout le monde ne réagit pas comme lui et combien c’est difficile d’être dans ce monde quand on a Pluton sous l’horizon.

Exemple: Pluton en Maison V 

Hypothèse privilégiée: Il est possible d'utiliser toutes les circonstances qui semblent brider le besoin de liberté et d'indépendance pour déterminer un meilleur usage de son expression personnelle. 
Dans cette mesure, de nombreuses confusions persistent entre le besoin de s'exprimer pour soi-même et la possibilité de s'exprimer en fonction de ce que les autres ou le milieu attendent. 

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Il est probable que les manières trop subjectives de vivre sa liberté et l'expression de soi-même, engendrent suffisamment d'échecs ou d'humiliations pour que le moi cerne avec plus de rigueur comment il peut être utile à l'univers en développant de la manière la plus authentique ses qualités personnelles. 
Cela veut dire que si Pluton se trouve sous l'horizon dans un thème natal, dans la zone bleue, la personne dans un premier temps de son existence a «englouti» la notion d’un monde objectif, de non-moi, les autres.

Par contre, si Pluton est au-dessus de l’horizon c’est la notion du moi, du subjectif qui est engloutie dans le monde des autres.
Il lui faut réapprendre à discerner l’absence de moi au profit du non-moi dans le monde objectif.

Exemple: Pluton en Maison 9

Quelle que soit l'image que le sujet se fasse de lui-même, l'Univers lui demande de clarifier son être mental au-delà peut-être de l'intention qu'il en a. Sans cette clarification, Pluton en maison 9 imposera des obsessions personnelles dans la représentation du monde, un attachement archaïque à des croyances toutes faites, ou un mépris au contraire de toutes les formes idéales de la représentation de la réalité.

Des formes tout à fait contraires ou éloignées peuvent illustrer Pluton en maison 9, mais elles ramènent toutes l'individu à la nécessité de se positionner clairement vis-à-vis d'une vision du monde collective. Les articulations secrètes par lesquelles le moi s'imagine appartenir à un ensemble de valeur objective sont difficilement identifiables. D'une manière permanente, la personne qui possède Pluton en maison 9, est mise au défi de trouver une relation exacte, authentique, entre le respect des valeurs collectives et son expression personnelle. Elle peut avoir tendance à se rassurer par une obédience confuse à un ordre établi, religieux, politique, socioculturel, comme elle peut au contraire rejeter toutes formes d'inféodations à des valeurs objectives pour vivre dans un mythe entièrement subjectif de références. C'est dire à quel point des formes différentes de manifestation peuvent renvoyer au même principe fondamental:

La nécessité impérieuse de représenter le monde par rapport à soi confondue avec l'obligation de trouver sa propre vérité dans le monde extérieur.

Le 13 janvier 2024

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